Se sentir dépouillé insensiblement de sa pleine vigueur n'offre rien de particulièrement encourageant ; pour envisager la vieillesse avec une véritable sérénité, il faut posséder la "joie de la foi", comme disait saint Augustin, tandis que l'écrivain Philippe Monnier affirmait qu'une vieillesse ainsi portée est une leçon. Elle n'est pas qu'une grâce, elle est un exemple.

Ce fût le cas du philosophe genevois Ernest Naville. Voici quelques extraits du récit que sa petite fille, Hélène, a fait :
" Sa façon de vieillir si noble, si dé-préoccupée de pensées personnelles, a dépouillé pour nous de son habituelle angoisse l'idée de l'âge avancé. On sentait que vieillir n'avait pas d'autre signification pour lui que de se rapprocher de l'éternité. D'ailleurs, ne nous a-t-il pas dit à la fin de sa vie : Je commence chacune de mes journées comme si ce devait être la dernière. - Il fut une vivante illustration de la maxime de Mme Neker de Saussure : Dieu nous élève au moyen de ce qu'Il nous ôte ; une œuvre plus intérieure se poursuit toujours. - Plus les années passaient, plus il était serein. ".

" Lorsque nous passons par les ombres d'ici bas, écrivait-il, pensons à la maison du Père, à cette rencontre avec le Christ crucifié, ressuscité, glorifié ; ce sera un rayon de lumière dans es ténèbres de la vie, et nous comprendrons le sentiment qui portait saint Paul à désirer de quitter ce monde pour être avec Christ. Mais pour que la maison du Père nous soit ouverte, il faut que nous soyons purifiés de nos péchés. Le crucifié nous a apporté le pardon. Le crucifié veut nous envoyer la force pour vaincre le mal ; il l'a demande pour nous. L'Eternel a bâti sa demeure dans les cieux. Il te bénira des cieux en-haut.

Une autre fois, il écrit encore : "La résurrection du Christ était pour les apôtres et doit être pour les chrétiens une des preuves de la vérité de l'Evangile ; mais elle est plus que cela , elle est un objet de foi. Pourquoi Jésus de Nazareth est-il sorti vivant du tombeau ? Parce qu'il n'était pas possible qu'il y fût retenu. Pourquoi cela n'était-il pas possible ? Parce que ce vivant éternel est le Prince de la vie. Sa résurrection est le gage de la nôtre ; elle nous enseigne que la mort est une des grandes fonctions de la vie, parce que c'est le passage à un mode d'existence supérieur à notre existence actuelle ; c'est la fin du pèlerinage de la terre et l'entrée de la véritable patrie.

Saint Paul a écrit : Si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. - La sortie du tombeau de Jésus n'est pas seulement la preuve de sa mission, c'est le triomphe sur la mort pour ceux qui s'unissent à lui, c'est la mise en évidence de la vie et de l'immortalité. Almanach Evangélique 1959

La joie de Darby :
"De nos jours encore, c'est un fait certain qu'il n'y a que les coeurs brisés et les volontés brisés qui soient dignes d'avoir part au "corps rompu"; les coeurs brisés dans le meilleur sens du mot; car c'est, plus souvent avec douceur et avec un tendre amour qu'Il brise nos coeurs et qu'Il assouplit nos volontés plutôt que par Gethsemané et par la souffrance. Le Céleste médecin emploie les deux remèdes, mais je crois que l'expérience normale est la jouissance constante de la "communion" de Sa joie, et même alors qu'au fond du tableau se trouve aussi "la communion de ses souffrances"


La joie du Rév. F.B. Meyer :
"il semble que Christ vienne le plus souvent à travers la nuit et la tempête, quand le vent est contraire et que l'âme est à bout de force; lorsque le ciel est noir et que le vent fait écumer les vagues. Lorsque les espoirs d'autrefois ont été déçus et que la lumière que nous avions entrevue s'est éteinte dans l'ombre... Lorsque la maladie nous oppresse, que le coeur nous manque et que nous avons vu partir ou mourir les êtres qui nous étaient si chers ! Lorsqu'il ne reste plus que des cendres à notre foyer, que le péché et que l'épreuve nous ont brisés... alors, tous ces chagrins et toutes ces pertes ont comme pavé la route sous nos pas, et au moyen de tous ces dépouillements, le Maître nous dit : "Me voici !" Et Il nous demande de dire Amen à la souffrance : AMEN : "Osez dire amen aux dispensations parfois mystérieuses de Dieu. Dites-le, alors que votre coeur et la chair défaillent; dites-le, dans l'orage des sentiments tumultueux et sous la pluie des larmes; dites-le même s'il devait vous paraître comme le dernier mot qui dût être dit... dans cette vie qui fuit rapide comme une marée, - et vous ferez l'expérience que l'acquiescement de la volonté, devient par la suite, le choix du coeur, et, à mesure que les jours s'écouleront, quelque incident, quelque tournant de la route, le concours de circonstances imprévues, jetteront subitement dans votre esprit et dans votre raison la conviction que les voies de Dieu étaient justes, les plus sages, les meilleures.
La parole : "Tu ne sais pas maintenant ce que je fais, mais tu le sauras dans la suite", nous conserve dans une perpétuelle assurance vis à vis du Guide; et ce repos de la confiance est réalisé, non dans le monde à venir seulement, mais dès ici-bas, de ce côté-ci des douze portes de perles de la Sainte cité."


Voici La joie d'Hortense Day :"Evidemment, il n'y a qu'un temps pour l'épreuve : c'est la vie. Ici-bas, le bonheur doit être l'exception, l'épreuve est la règle. Mais que d'exception Dieu nous accorde et que le temps d'expérience est souvent un temps de félicité ! Ayons du courage, et ne demandons pas à Dieu de changer notre destinée ; désirons seulement de porter joyeusement cette destinée qui nous purifie. La vie, la vie, mon Dieu qu'elle est belle ! Ah ! Plus j'avance, mieux je vois qu'elle est une œuvre d'amour, que le Dieu que nous servons ne nous afflige qu'alors que notre vie intérieure est en danger de périr et qu'Il nous comble de bonheur et de paix dès que le danger est passé. Je n'ai pas souffert une heure de trop ! Et la coupe de la douleur m'a été ôté à la première minute où en toute sincérité, j'ai senti que je plaçais la suprême volonté de Dieu au dessus de toute chose.

La joie de Charles Spurgeon : "Pourquoi craindrais-je donc de descendre dans le puits de l'affliction s'il ne me conduit à la mine d'or de l'expérience spirituelle ? Pourquoi me lamenterais-je quand le soleil de ma prospérité se couche, si, dans la nuit de l'épreuve, je peux mieux compter les promesses divines qui brillent au ciel comme autant d'étoiles lumineuses ? Soleil, tu peux disparaître, dans l'obscurité nous percevrons dix milles soleils jusqu'alors cachés à nos regards. Plus d'une promesse est écrite à l'encre sympathique; il faut le feu de l'affliction pour en faire briller les caractères.

La joie de Jenny Lind :"Les épreuves… un sujet de joie complète…
La vie a autant de joie que de douleur, mais je préfère la douleur, car il y a en elle une sublime grandeur, même quand le cœur est tout rempli de peines. C'est alors seulement que nous sentons combien nous sommes pauvres sur la terre et riche dans le ciel."


La joie d'Alfred Boegner :" Que de bénédictions perdues pour avoir repoussé ou fuit la souffrance ! Dans chaque souffrance que Dieu nous envoie, il y a une bénédiction ou une occasion de chute, selon que nous l'acceptons avec amour, ou que nous la repoussons ou que nous la fuyons avec colère. Compte si tu le peux, toutes les souffrances contre lesquelles tu t'es révolté, toutes les croix que tu as rejeté loin de toi ; toutes les contrariétés qui, loin de t'apprendre la douceur et la patience, t'ont irrité et porté au murmure, compte-les, puis dis-toi : autant de grâces que j'ai rejetées, autant de bénédictions que j'ai foulées aux pieds, autant de joies que j'ai perdues, car toute croix apporte sa joie, et toute épreuve a son fruit béni. Un des reproches adressés par Dieu au méchant qui lui rend un culte charnel c'est de haïr la correction. A force de révolte on peut lasser Dieu, qui cesse alors d'éprouver, de corriger, d'émonder l'âme. Celle-ci retrouve le calme, mais quel calme ! Quelle paix ! Et que la fournaise allumée par Dieu valait mieux !" André Denjean

LA FOI ! Bon pour les vieux jours ! :

Les pratiquants "gagnent" huit ans à vivre !
L'espérance de vie dépend de la pratique religieuse : une information que l'on connaissait grâce aux enquêtes américaines mettant en relation longévité et foi.

Pour la première fois, des travaux sur les facteurs influençant la longévité des personnes âgées de plus de 80 ans ont été menés par trois chercheurs helvétiques dans deux régions Suisses, Genève et le Valais.

Leurs résultats ont été publiés dans "Médecines & Hygiène" en Novembre dernier.
L'étude menée sur 340 personnes suivies depuis 1994 (65% de catholiques et 29 protestants), s'est intéressée à trois expressions de la pratique religieuse : la prière, la fréquentation des offices religieux, et le suivi du culte ou de la messe à la radio ou à la télévision. Résultat des courses "Ceux qui et participent davantage aux services religieux ont plus de chance de survivre."

Les auteurs de l'étude, Christian Lalive d'Epinay, le Dr Dario Spini et Stéphanie Pin du centre inter facultaire de gérontologie de Thônex, explique que l'appartenance à une communauté religieuse épargne aux personnes âgées la souffrance de la solitude : "Partager des valeurs et croyance d'une communauté forte, même lorsqu'on ne peut plus participer physiquement à sa vie, permet de développer et de conserver un sentiment de cohérence et une identité renforcée au cours de la vie et à l'approche de la mort."

La prière et la bonne hygiène de vie des pratiquants sont d'autres facteurs positifs relevés par l'enquête.

Une étude menée sur plus de 90 000 personnes dans le Mariland (USA), en 1972, démontrait que pendant la périodes de recherche, les croyants pratiquants avait couru un risque inférieur de mourir que l'ensemble de la population.

En 1996, une étude Israélienne menée sur 3900 cas révélait que les personnes appartenant à des communautés religieuses couraient un risque 2 fois inférieur à l'ensemble de la population à décéder durant la période d'enquête, quelque soit le groupe d'âge auquel il appartenaient.

Toutes les études semblent converger. En 1999, une étude américaine d'envergure nationale montrait que l'espérance de vie des pratiquants était de 83 ans, contre 75 ans pour les personnes qui fréquentaient pas régulièrement le culte dominical. ChristianWilli

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