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SPURGEON NOUS FAIT REMARQUER :

Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi la consolation abonde par Christ. 2Co 1:15}

Il y a une bénédiction proportionnelle. Le législateur de la providence porte un instrument de mesure qui est double. D'un côté il met l'épreuve de son peuple, et de l'autre côté il met leurs consolations. Quand l'échelle de l'épreuve est presque vide, vous trouverez toujours l'échelle de la consolation dans les mêmes proportions; et quand l'échelle des épreuves est pleine, vous trouverez l'échelle de la consolation tout aussi pleine. Quand les nuages noirs s'amassent le plus, la lumière nous est révélée avec plus d'éclat. Quand la nuit descend et que la tempête approche, le céleste capitaine est toujours le plus près de son équipage. C'est une "chose bénie" que lorsque nous sommes le plus jetés à terre, c'est alors que nous sommes le plus relevés par les consolations de l'Esprit. Une raison en est que les tribulations font plus de place pour la consolation.

De grands cœurs ne peuvent être forgés que par de grandes tribulations. La bêche de la tribulation creuse plus profondément le réservoir du réconfort et fait plus de place pour la grâce. Plus un homme demeure humble, plus de réconfort il aura parce qu'il sera équipé pour le recevoir. Une autre raison pour que nous soyons plus joyeux dans nos épreuves réside en ceci: "Alors nous avons une relation plus intime avec Dieu". Quand la grange est pleine l'homme peut vivre sans Dieu : Quand la bourse est en train d'éclater, pleine d'or, nous oublions souvent nos prières. Mais une fois que nous avons perdu nos gourdes et que nous désirons notre Dieu; une fois que nous avons purifié la maison des idoles, alors nous sommes contraints d'honorer l'Eternel.

"Du fond de l'abîme j'ai crié à toi, O Seigneur. Il n'y a pas de cri plus beau que celui qui monte du bas de la montagne. Pas de demi prière qui ne monte du fond de l'âme à travers de profondes épreuves et les afflictions. Ainsi elles nous conduisent â Dieu et nous sommes plus joyeux; car la proximité de Dieu c'est la joie.
Viens ! Croyant troublé, ne t'agite pas sous le poids de tes tribulations, car elles appellent le contrepoids des compassions.

AU SUJET DE LA MALADIE NOUS TROUVONS DANS LE DICTIONNAIRE BIBLIQUE QUE:  L'origine première de la maladie et de la mort est à chercher évidemment dans le péché et dans la chute. L'homme, fait à  l'image de Dieu par une création parfaite, était destiné à une vie heureuse et éternelle, et non pas à toutes les souffrances physiques et morales. Genèse 1.27, 31; 2.7; 3.22
Par le péché, la mort a fait son apparition, avec les maladies et les infirmités qui y conduisent. Romains 5.12

Il est clair aussi que la violation des lois physiques et morales conduit le plus souvent à la maladie et au déséquilibre (ex. l'ivrognerie, Proverbes 23.29-32); tandis que le respect des commandements divins est bien souvent un moyen d'entretenir la santé.  Proverbes 3.7-8; 4.20-22 

La maladie peut être ainsi le châtiment d'un péché précis. Deutéronome 28.58-61; 2 Samuel 24.15; 2Rois 5.27 ou provenir des fautes des parents Exode 20.5 et frapper même des chrétiens qui "ne se sont pas jugés eux-mêmes" en abandonnant leurs désobéissances. 1Corinthiens 11.30

 Pourtant, la Bible souligne que toute maladie n'est pas nécessairement le résultat d'un péché personnel. Job était intègre, droit, craignant Dieu, se détournant du mal, au point que nul n'était comme lui sur la terre. Cep. le Seigneur jugea bon de l'éprouver dans son corps, pour son éducation spirituelle (1.8; 2.5-7). Ni l'aveugle-né, ni ses parents n'avaient provoqué par leur péché cette cécité, qui fit éclater la gloire de Dieu. Jean. 9.2

Une écharde fut mise dans la chair de Paul, non parce qu'il avait déjà péché, mais pour le garder de l'orgueil en face des révélations inouïes du Seigneur. 2 Corinthiens 12.7   
  - La Bible révèle que parfois Satan peut être l'agent qui provoque certaines maladie Job 2.6-7; Luc 13.16; Actes 10.38 Mais il ne peut dépasser d'un cheveu ce que permet le Seigneur, toujours puissant pour secourir ceux qui s'adressent à lui. 
  - L'oeuvre de Christ. Selon Esaie 53.4-5, le Messie a porté nos souffrances et nos douleurs, et nous sommes guéris par ses meurtrissures. Un premier accomplissement de cette prophétie a été le ministère de guérison du Seigneur en Palestine. Matthieu 8.16-17 
 Ses miracles de toutes sortes ont été le signe de sa victoire sur le mal et sur la mort, avec la preuve éclatante de sa propre divinité.

Mais c'est à la croix qu'il a vraiment porté notre péché, avec toutes ses conséquences physiques et morales; c'est là qu'il nous a acquis la totale rédemption de l'âme et du corps. Cep. prenons garde de ne pas tomber sur ce point dans la confusion. Le péché étant expié, Dieu désormais accorde aussitôt à quiconque croit le pardon et la nouvelle naissance de l'âme, ce qui est une résurrection spirituelle. Mais la "rédemption du corps", sa résurrection glorieuse, est encore à venir. Romains 8.23  
 En l'attendant "nous soupirons en nous-mêmes", car si "l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour", "l'homme extérieur se détruit". Notre corps est une tente périssable dans laquelle "nous gémissons accablés", car elle est sur le point d'être détruite. 2Corinthiens 4.16; 5.1-4

 Il est donc inexact de dire, comme certains le font, "que par l'expiation de la croix la guérison de toutes nos maladies nous est immédiatement acquise dès aujourd'hui; qu'on ne peut être malade si l'on est en règle avec Dieu; que le Seigneur n'a jamais d'autre volonté que de guérir, et que c'est l'offenser que de lui dire: Seigneur, guéris-moi, si tu le veux." Puisque notre corps vieillit et qu'il nous faudra bien un jour le quitter, nous ne sommes pas surpris de lire dans 2 Rois.13.14: "Elisée était atteint de la maladie dont il mourut." D'ailleurs en plus de Job, 

 l'Ecriture nous montre des croyants vivant très près de Dieu, et pourtant malades: Paul qui n'est pas délivré de son écharde dans la chair  2Corinthiens 12.7-9.  
 Timothée, souffrant fréquemment de l'estomac 1Tite 5.23 Trophime, laissé malade par Paul à Milet. 2Tite 4.20 

  - La guérison dans l'Eglise primitive. Christ, évidemment, avait la  puissance de guérir n'importe quel malade et les évangiles rapportent 26 cas de guérison individuelle, avec 10 exemples de guérison collective; 7 fois, il est précisé que Jésus guérit tous les malades Matthieu 8.16; 9.35; 12.15; 14.36; Luc 4.40; 6.18-19; 9.11 
 Aux apôtres, il donna le pouvoir de guérir toute maladie et toute infirmité, leur ordonnant en outre de ressusciter les morts et de purifier les lépreux. Matthieu 10.1 ,8 

 Les apôtres firent donc eux aussi des miracles signalés (cf. Actes 5.15; 9.40; 19.11-12; 20.9-12) qui étaient indispensables pour accréditer l'Evangile et l'Eglise naissante; par leur ministère, comme par celui du Christ, tous étaient guéris (5.16). Or nous sommes obligés de constater que ce don absolu de guérison manifesté dans les év. et dans les Actes n'existe pas aujourd'hui. Nous n'avons jamais vu ni connu un seul guérisseur moderne qui réussisse à guérir tous les malades accourus vers lui (sans parler des résurrections ou des purifications de lépreux).

 Remarquons aussi que toutes les guérisons bibliques sont instantanées (même celle de Marc 8.22-25, faite en 2 temps) tandis qu'aujourd'hui beaucoup de malades se font imposer les mains longtemps, ou périodiquement, dans l'espoir d'une amélioration de leur cas.
-         La guérison aujourd'hui. Aucun chrétien ne doute que Dieu puisse guérir maintenant comme autrefois; la question est de savoir d'après le N.T., s'il le veut et comment. 
-         Que doit faire le chrétien en cas de maladie ? Jacques répond clairement sur ce point (5.14-16). Le malade est appelé à s'examiner pour discerner le s. de l'épreuve, à confesser tout péché dont l'Esprit le convainc (cf. 1 Corinthiens 11.30-31); il doit appeler les anciens de l'Eglise, car sa souffrance est celle de la communauté tout entière (12.26), et des promesses spéciales sont faites à l'intercession en commun. Matthieu 18.19; Galates 6.3

 Les anciens pratiqueront l'onction d'huile, quoique ce ne soit pas une loi, et que Dieu puisse très bien guérir sans elle. C'est "la prière de la foi" qui relèvera le malade. En quoi consiste cette dernière ? Il nous semble, selon 1 Jean. 5.14-15, qu'elle se base sur la recherche et la certitude de la volonté précise de Dieu dans le cas en question. Il est clair qu'avant la résurrection, les malades ne seront pas toujours tous guéris, et qu'ils devront passer par la mort. Pourtant, Dieu a promis de nous révéler sa volonté, et nous pouvons la rechercher avec une pleine confiance. Romains 12.2; Isaïe30.21 

 Cette volonté peut se manifester de 3 manières: 

 1. Dieu donne l'assurance de la guérison (cf. Jean 4.50; Matthieu 8.13); la prière devient entièrement celle de la foi, qui ne doute pas de la volonté divine. Marc 1.40-41 
 2. Le Seigneur permet que l'épreuve dure, comme il l'a fait pour Paul 2 Corinthiens 12.7-10 mais il donne alors un secours surnaturel pour la supporter et la transformer en une victoire spirituelle. 
 3. Dieu fait comprendre que l'heure du départ sonne Genèse 48.1, 21; Jos 23.2, 14; 2 Rois 13.14; 20.1. Il est vrai qu'Ezéchias réussit à obtenir un sursis de 15 ans, mais au cours de cette période, il tomba dans l'orgueil et donna naissance à l'impie Manassé 2 Chroniques 32.24-25; 2 Rois 21.1, 9; 24.3-4

 Ce départ du malade croyant et soumis est en réalité pour lui un "gain" et une délivrance. Philippiens 1.20-23, 2 Corinthiens 5.6-8 

En un mot, la volonté de Dieu ne peut être que bonne, agréable et parfaite.

Puissions-nous toujours la discerner et l'accepter avec la foi entière qui permet le miracle nécessaire dans chacun des 3 cas ci-dessus 

  - Le don de guérison figure parmi ceux que le Seigneur accorde à l'Eglise. 1 Corinthiens 12.9, 28.  Il doit être exercé pour l'utilité commune, et dans l'entière soumission à l'Esprit et à l'Ecriture. Il peut utiliser l'imposition des mains. Marc 6.5; Ac 28.8 

 On doit se garder cependant de le faire avec précipitation. 1Tite 5.22

  - Enfin, n'oublions pas les avertissements de la Bible au sujet des miracles mensongers que l'ennemi est parfaitement capable de produire Matthieu 24.24; 2 Thessaloniciens 2.9

 Les mouvements les plus éloignés de l'Evangile prétendent produire des guérisons: spirites, occultistes, sorciers païens, etc.; même de faux chrétiens peuvent y parvenir Matthieu 7.22-23  et les contrefaçons dans ce domaine abondent aujourd'hui.

Seule  l'obéissance aux principes scripturaires peut nous en préserver.

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