L'Amen

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Que signifie Amen ?  
 

Amen. Voilà un mot que nous connaissons bien, que nous prononçons souvent, et dont, la plupart du temps, nous ignorons la profonde signification. Arrêtons-nous donc quelques instants pour en découvrir le véritable sens.

 

À l'origine, le mot amen exprime la stabilité, la solidité, la fiabilité, la vérité. Quelque chose qui est vrai, qui est digne de confiance, qui est inébranlable. Lorsque Jésus dit : "Amen, amen…", il veut dire : "Vous pouvez bâtir sur cette vérité, car rien ne la fera chanceler, c'est une valeur éternellement sûre». Amen est un petit mot, mais qui, dans la bouche de Jésus, contient une grande force. Il exprime la pérennité, le solide fondement de la vérité sur laquelle l'église pourra être construite.

 

Nous découvrons dans la Bible trois sortes d'amen :

Il y a tout d'abord l'amen d'introduction.

L'Ancien Testament nous en fournit seulement trois exemples, mais ils sont nombreux dans le Nouveau Testament. Par exemple, dans nos traductions, lorsque Jésus commence une phrase par : "En vérité, en vérité,…", il s'agit toujours de l'expression : "amen, amen,…" . Remarquons en passant que ce "double amen" ne se trouve que dans l'Évangile de Jean, les autres évangélistes ne l'utilisant que dans sa forme simple. D'autre part, nous découvrons que c'est seulement Jésus qui utilise cette expression. Aucun des apôtres n'a jamais dit : "Amen, amen, je vous le dis…".

 

Ensuite, il y a ce que l'on pourrait appeler l'amen libre.

Nous en trouvons un exemple dans Deut 27.14 - 26, où le peuple va exprimer son approbation aux différentes lois en disant amen. Cet amen libre est souvent utilisé dans différentes dénominations chrétiennes, pour approuver spontanément ce qui vient d'être dit. Cela était d'ailleurs d'une pratique courante parmi les premiers chrétiens (1Co 14.16).

 

Enfin il y a l'amen de clôture.

Nous l'utilisons la plupart du temps à la fin de nos prières, bien que le mot amen ne soit pas fréquemment employé de cette manière dans la Bible. Par contre plusieurs des épîtres du Nouveau Testament, ainsi que l'Apocalypse se terminent par amen.  Par Jean-Claude Guillaume 


La racine hébraïque du mot Amen contient les idées de fermeté, de fidélité, de vérité.

La forme adverbiale employée pour approuver ce qui vient d'être dit (=ainsi soit-il!) ou pour annoncer une affirmation de valeur particulière, a été peu à peu réservée à l'affirmation solennelle des vérités divines et limitée à l'usage religieux. Jésus l'emploie quand il veut souligner le caractère d'autorité divine de ses paroles.

Par sa répétition, Amen prend encore plus de solennité. «En vérité, en vérité, je vous dis...». Mais, dans ce cas, nos Évangiles, souvent, traduisent en grec l'amen hébreux, et dans chaque langue il a ses équivalents. Il n'aurait donc pas pu passer tel quel dans le langage religieux de tous les peuples chrétiens, s'il n'avait pris en Israël un caractère liturgique.

Au temps du Christ, il était usité à la synagogue; l'assemblée saluait de l'Amen la louange ou la lecture de la Loi. Jésus et ses apôtres ont donc trouvé dans le culte de la synagogue l'Amen rituel, liturgique, condensant tout ce que la congrégation veut exprimer de sincérité, de ferveur et de soumission, dans la prière ou dans la louange. De la synagogue, Amen est tout naturellement passé dans le culte chrétien, où il se perpétue comme le mot liturgique le plus riche et le plus universel.

Quand l'Apocalypse fait d'Amen un titre du Christ, elle résume en quelque sorte le caractère absolu de la révélation en lui: il est l'Amen. Le Christ, proclamé l'Amen, est le Christ reconnu et acclamé comme l'incarnation même de la Vérité. Dans les textes chrétiens sur papyrus, Amen est ordinairement écrit par le symbole des deux lettres grecques signifiant 99, ce nombre étant l'équivalent numérique de la somme des lettres du mot (1 + 40 + 8 + 50). Dict. Westphal

L'AMEN. Apocalypse 3:14

Le mot AMEN confirme solennellement ce qui précédait ; et Jésus est le grand confirmateur ; « l'Amen » est immuable à jamais dans toutes ses promesses. Pécheur, je voudrais de réconforter par cette réflexion : Jésus-Christ a dit « venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos ».

Si vous venez à Lui, il dira AMEN à votre âme ; sa promesse s'avérera exacte à votre égard. Il dit, dans les jours de sa chair : « Il ne brisera pas le roseau cassé ».

Oh toi, pauvre cœur brisé, meurtri, si tu viens à Lui, Il te dira « amen » et cela sera vrai en ton âme comme dans des centaines de cas, ces années passées. « Chrétien » n'est-ce pas ce grand réconfort pour toi aussi, c'est à dire, que pas un mot émis par Jésus ne soit jamais rétracté ? Les paroles de Jésus demeureront même quand les cieux et la terre passeront. Si tu n'as, ne serait-ce qu'une demie promesse, tu la verras s'accomplir.

Prends garde en celui qui professe des promesses trop rapides, qui va risquer d'ébranler la véracité de la Parole de Dieu. Jésus est l'Amen dans toutes ses fonctions. Il fut le prêtre capable de pardonner et purifier. Il est l'Amen et le Prêtre encore aujourd'hui. Il fut un Roi régissant son peuple, et le défendant avec son bras puissant, Il est le roi Amen, le même encore maintenant. Il était auparavant un prophète pour prédire les bonnes choses à venir, ses paroles sont douces et agréables comme du miel. Il est prophète Amen. Il est l'Amen, le mérite de son sang ; il est l'Amen, la droiture. Cet attribut sacré doit nous rappeler sa Justice et sa gloire vis à vis de choses naturelles perfectibles. Il est l'Amen dans tous les titres qu'il porte ; votre « Mari », ne recherchant jamais le divorce ; votre « Ami », étant encore plus proche qu'un frère ; votre « Berger » dans l'ombre de la mort ; votre aide et celui qui délivre ; votre château et votre tour haute ; la corne de votre vigueur, votre confident, votre joie pour tout, en tout et votre Amen en toutes choses. Ch. Spurgeon


Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. Apocalypse 3:14


LE TÉMOIN FIDÈLE


Le livre de l'Apocalypse tout entier s'adresse à l'Eglise sur la terre. {Apocalypse 1:4,11 Ap 22:16}


Chacune des sept assemblées d'Asie citées dans les chapitres deux et trois, comme celles encore sur cette terre, est considérée comme responsable du témoignage que le Seigneur lui confie. Au cours de son histoire, l'Église a rarement brillé par sa fidélité; son témoignage a souvent été défaillant. Toutefois, dans chaque période et dans chaque lieu, des individus ont été de ces vainqueurs auxquels une récompense est promise.


L'assemblée à Smyrne est encouragée à demeurer fidèle jusqu'à la mort, et à Pergame, le Seigneur reconnaît Antipas comme étant son fidèle témoin. {Ap 2 10,13}


Pour pouvoir être estimé fidèle au sein de chacune de ces assemblées, il faut être vainqueur, quelle que soit la situation de l'ensemble. Dans les assemblées auxquelles aucun reproche n'est fait, seul celui qui vaincra est approuvé. Il ne suffit donc pas de s'aligner sur des règles ou des consignes, mais de s'engager soi-même pour être un vrai témoin de Jésus.


Voyons alors notre Sauveur lui-même, témoin fidèle par excellence.


Considérons, dans les évangiles, sa personne, ses actes et ses paroles:

Sa personne: 'Toi, qui es-tu? Et Jésus leur dit: Absolument ce qu'aussi je vous dis'. {Jn 8:25}

Ses actes: 'Le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu'il voit faire au Père'. {Jn 5:19}

Ses paroles: 'Celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, moi, je le dis au monde'. {Jn 8:26}

Ces paroles, que seul le Seigneur pouvait prononcer, montrent que trois verbes doivent caractériser le témoin de Jésus:

Être, c'est-à-dire que seul le racheté du Seigneur peut être un témoin. Faire, le vrai témoignage commence par des actions. Dire, ne pas avoir honte de Jésus et de ses paroles. {Lu 9:26}


Lorsqu'il y a contradiction entre ces trois éléments, le témoignage complet est compromis. Appliquons-nous donc, humblement, à être équilibrés comme Jésus notre modèle. Quelque reflet de sa personne émanera alors de nous pour sa joie!    Plaire au Seigneur


La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. {Genèse 28 :13}


"Aucune promesse n'est d'une interprétation particulière". Elles ne s'adressent pas à quelques saints seulement, mais à tous les croyants. Ainsi, mon frère, si tu peux t'appuyer sur cette promesse et t'en faire comme un oreiller, elle est pour toi. Le terrain sur lequel Jacob reposait était celui dont il prit possession plus tard. Alors qu'il étendait ses membres fatigués sur ce sol dont les pierres mêmes faisaient son oreiller, il se doutait peu qu'il entrait par là même en possession du pays. Toutefois il en fut ainsi. Pendant son sommeil lui apparut cette échelle merveilleuse qui, pour tout vrai croyant, unit la terre au ciel. Il y avait là pour lui comme un gage de propriété de la terre que laquelle reposait le pied de l'échelle, qui, du ciel, descendait jusqu'à lui.


"Toutes les promesses sont oui et amen en Jésus," et de même que Christ est à nous, de même chacune de ses promesses devient nôtre aussi, si nous nous reposons sur elle avec une foi ferme et tranquille.


Viens, pauvre âme fatiguée; prends la parole de ton Dieu pour ton oreiller. Repose en paix. Songe à lui uniquement. Jésus est l'échelle lumineuse dressée entre toi et ton Dieu. Soit seulement assurée que la promesse faite à Jacob t'est donnée aussi par Dieu lui-même. Ce n'est point une usurpation de te l'appliquer personnellement, comme si elle avait été prononcée pour toi seul. Ch. Spurgeon