Examinez-vous vous mêmes

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Examinez-vous vous mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi.     


Le Saint Esprit poussa Paul à écrire à chacun de nous : Examinez-vous vous mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi. 2 Corinthiens 13:5.


Nous devons nous rappeler que «Sans la foi, il est impossible de lui plaire». Hébreux 11:6. En outre, et ceci est de première importance, la vrai foi doit se baser uniquement sur des faits bibliques, car «la foi vient de ce que l'on entend, et ce que l'on entend vient de la parole de Dieu» Romains 10:17. A moins que notre foi soit fondée sur des faits, elle n'est que supposition, superstition, spéculation et présomption.


Hébreux 11.1 ne laisse aucun doute à ce sujet: «La foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas.» La foi qui se base sur les faits de la parole de Dieu justifie et met en évidence ce qui est invisible. Or chacun sait que toute évidence doit être fondée sur des faits. Nous avons tous débuté par ce principe quand nous sommes nés de nouveau -- notre foi reposait directement sur le fait éternel de la mort expiatoire et de la résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ comme Paul l'écrit dans 1 Corinthiens 15: 1-4. C'est par cette foi là que nous avons commencé, et, c'est par cette même foi qu'il nous faut «demeurer ferme» 1Corinthiens16:13, «marcher» 2 Corinthiens 5:7 et «vivre» Galates 2:20 «ainsi, comme vous avez reçu le Christ-Jésus, le Seigneur, marchez en lui.» Colossiens 2:6.


Vu que la foi véritable est fermement établie sur des faits bibliques, nous n'avons certainement pas à nous laisser influencer par des impressions. Georges Müller disait :« Les impressions n'ont absolument rien à voir avec la foi. La foi repose sur la parole de Dieu. Ce ne sont pas nos impressions plus ou moins fortes qui y changeront quoi que ce soit. Ce qui compte, c'est la parole écrite, et non pas nous-mêmes ou nos impressions.»


Une autre grande tentation consiste à tenir compte des probabilités quand il s'agit d'exercer notre foi. Trop souvent, notre attitude est la suivante: «il ne me semble pas probable qu'il puisse jamais être sauvé. » - «Cela va si mal que je me demande si le Seigneur m'aime vraiment ». Mais Müller écrivait : «Beaucoup de gens veulent bien croire ce qui leur semble probable. Mais la foi n'a rien à voir avec les probabilités. Le domaine de la foi commence là où les probabilités cessent et où la vue et les sens échouent. Nous n'avons pas à tenir compte des apparences. La question est: Dieu a-t-il dit cela dans Sa Parole ?.»


Alexander R. Hay y ajoute : «il faut que la foi repose sur des certitudes. Il doit y avoir une connaissance  précise des desseins et de la volonté de Dieu. Sans cela il ne peut y avoir une foi authentique. Car la foi n'et pas une puissance que nous exercerions ou un effort consistant à croire qu'une chose va arriver, avec l'idée que si nous nous en persuadons assez cela arrivera.» C'est peut être une façon de penser positivement, mais ce n'est pas une foi biblique.


Evan Hopkins écrit :« La foi a besoin de fait sur lesquels elle repose. La présomption peut bien préférer l'imaginaire à la réalité. La parole de Dieu nous révèle les faits auxquels la foi à affaire.» C'est ainsi que J.B.Stoney peut dire :« La foi authentique est toujours fortifiée par l'opposition, qui au contraire porte atteinte à la fausse confiance et décourage.» Pas de fermeté inflexible sans faits inébranlables !


Voici le fardeau que Pierre portait sur son cœur : «Afin que votre foi éprouvée - bien plus précieuse que l'or périssable, cependant éprouvée par le feu -- se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ ».I Pierre 5:7


Une fois que nous avons commencé à compter avec les faits, notre Père commence à nous édifier dans la foi. Puisant dans la profondeur de la puissance de sa confiance en Dieu, Muller pouvait dire : «Dieu prend plaisir à augmenter la foi de ses enfants. Au lieu de vouloir nous épargner l'épreuve et l'exercice de la patience avant la victoire, soyons prêts à les accepter de la main de Dieu comme un moyen nécessaire. Je le dis délibérément : Les épreuves, les obstacles, les difficultés et quelquefois même les défaites, ne font que nourrir la foi.»


A ce sujet, James Mc Conkey écrivait : «La foi implique une dépendance de Dieu. Cette dépendance de Dieu commence seulement une fois que la dépendance de soi-même à cessé. Et cette dépendance de soi-même ne cesse, du moins pour beaucoup de nous , qu'au moment où la souffrance , l'affliction, le deuil, des projets et des espoirs brisés nous font comprendre à quel point nous sommes sans ressources et vaincus d'avance. Maintenant seulement, nous avons appris la leçon de la foi. Dès ce moment, la minuscule nacelle de notre vie se lance au devant d'une expérience de victoire, de puissance et de service dont nous ne rêvions même pas au temps où nous comptions sur nos propres capacités charnelles.»


J.B.Stoney abonde dans ce sens quand il dit : «C'est une grande chose d'apprendre la foi, que de connaître une entière dépendance de Dieu. C'est une assurance réconfortante de savoir que Dieu le Seigneur nous apprend à dépendre de Lui et que, fait remarquable, la foi est nécessaire en toute chose ! «Le juste vivra par la foi», non seulement dans nos circonstances particulières, mais en toute chose.


Je crois que c'est à dessein que le Seigneur permet que ceci ou cela nous arrive, pour nous faire comprendre  combien nous avons besoin de lui.


Plus vous discernerez le Seigneur dans vos peines et vos besoins, plus vous vous attacherez à Lui, plus vous vous éloignerez de l'endroit de la tristesse, afin de vous tenir là où Il se trouve.»


«Mettez votre affection dans ce qui est en-haut». Colossiens 3:2  -  M.J. Stanford


Nouveau dictionnaire Biblique  Illustré « Emmaüs »


     Foi. « La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Hé 11:1). Loin d'être une nébuleuse illusion de gens qui n'ont plus les pieds sur la terre, la foi est une tranquille confiance en un Dieu réel, tout-puissant et proche, quoiqu'invisible (Hé 11:6,27) ; elle est une merveilleuse assurance en son amour, en son salut, en sa Parole ; elle est faite aussi de crainte respectueuse à l'égard de ses jugements (Hé 11:7) et d'obéissance envers sa volonté (Ro 1:5; 15:18). « Le juste vivra par la foi » (Ro 1:17) et « sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu » (Hé 11:6). Nous ayant créés, le Seigneur se révèle à nous par la nature, la conscience et la Parole écrite (Ro 1:20; 2:14-15,20). Seuls les insensés prétendent qu'il n'y a point de Dieu (Ps 14:1). Ce qui leur manque, c'est :


1. La soumission à Celui dont ils ont reçu déjà une intuition suffisante. En effet l'incrédulité n'est pas l'ignorance ni l'incapacité de croire ; c'est le désir de s'affranchir du souverain Maître, le refus de lui abandonner sa vie. Capituler en reconnaissant sa révolte et son incapacité d'exister réellement sans Dieu, c'est déjà parvenir à « l'obéissance de la foi ».

2. L'illumination de l'Esprit saint qui donne au pécheur repentant l'assurance de la foi. La fidélité et la foi (c'est le même mot en grec) sont le fruit de l'Esprit (Ga 5:22-23). Celui qui place sa confiance dans le Dieu sauveur a, par le Saint-Esprit, le cœur plein d'assurance quant à sa justification, de paix, de fermeté dans l'épreuve, d'espérance glorieuse et d'amour divin (Ro 5:1-5). Pour lui, s'accomplit pleinement cette parole : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jn 11:40). Nous voudrions toujours voir d'abord et croire ensuite. « Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jn 20:29). Quel bonheur de pouvoir nous approcher de Dieu même en lui avouant notre manque de foi ! Il donne à quiconque demande (Lu 11:9-13) et il se révèle à l'homme assez humble pour s'écrier : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Mr 9:24).


     On confond souvent croyance et foi. On utilise le même verbe pour exprimer l'une et l'autre. Mais la différence est grande entre la croyance, de nature purement intellectuelle, et la foi, de nature spécifiquement spirituelle. La croyance est l'adhésion de la pensée aux faits historiques et surnaturels rapportés par la Bible. Elle n'implique pas la vie spirituelle, ni même le salut. Les démons ont cette sorte de croyance, mais « ils tremblent » (Ja 2:19). La foi est un don de Dieu (Ep 2:8). Elle est l'œuvre du Saint-Esprit opérant en quiconque est né d'en haut (Jn 3:3). Elle est confiance totale, ferme assurance dans les promesses du Seigneur (Hé 11:1). Elle implique la croyance, c'est-à-dire l'adhésion de l'intelligence et de la pensée aux grands faits chrétiens, et à toute la Révélation scripturaire -- contrairement aux affirmations de la théologie fidéiste (Aug. Sabatier, Eug. Ménégoz et leur école) ; mais elle dépasse infiniment ces données comme le sommet de la montagne dépasse sa base. On peut croire à cause des preuves historiques incontestables, que Jésus a existé et que ses exigences sont fondées, et ne pas avoir la foi qui est une appropriation de la vie de Christ et qui « transporte les montagnes » des tentations et des épreuves.


     On a souvent, bien à tort, opposé la raison et la foi. En fait, elles ne sont pas du tout contraires l'une à l'autre, mais placées sur 2 plans différents. La foi est en rapport avec les réalités invisibles : Dieu le Créateur, dont la sagesse et la puissance ont fait toutes les merveilles de l'univers ; le Sauveur, dont l'amour nous apporte le pardon, la paix et la victoire sur le péché ; la révélation de l'avenir, la perspective glorieuse de la vie éternelle, la certitude inéluctable du jugement final. Sur tous ces points, la raison est muette : le chaos des religions et des philosophies humaines en est la démonstration. Par la chute, l'être humain tout entier a été plongé dans les ténèbres et l'imperfection. Comme son corps voué à la tombe et son cœur capable des pires sentiments, sa raison a été faussée et son intelligence obscurcie. Paul disait des païens de son temps, Grecs et Romains : « Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous » (Ro 1:22). L'homme moderne n'est pas plus avancé, malgré sa technique et ses connaissances multipliées. Les choses de la foi ne lui sont pas accessibles naturellement, « car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître » ; mais Dieu est prêt à les lui révéler par son Esprit (1Co 2:9-16). C'est alors que son intelligence s'illumine, qu'il trouve une solution aux problèmes les plus vitaux de l'existence et que sa raison régénérée trouve sa véritable place en étant éclairée et complétée par la foi.


     Pour susciter la foi, Dieu se sert d'instruments humains qui collaborent avec l'Esprit et la Parole de Dieu (Ro 10:14-17). La foi peut être forte ou faible (Ro 4:19-21; 14:1). Les apôtres, gens de petite foi, supplièrent Jésus de l'augmenter en eux (Lu 17:5). Sa puissance est si grande qu'en ayant « de la foi comme un grain de sénevé », tout nous serait possible (Lu 17:6 ; Mr 9:23). La foi est agissante par l'amour (Ga 5:6). Elle est victorieuse du monde (1Jn 5:4). Pourtant, elle n'est pas la vertu la plus excellente. Cette vertu suprême est l'amour (1Co 13:13).


     Le corps de doctrine, révélé par Dieu, porte aussi le nom de foi (Ac 6:7; 24:24 ; Ro 1:5 ; Ph 1:27 ; Jude 1:3,20).