Mourir: une porte qui s'ouvre
...La vie éternelle a commencé


Il arrive que la réalité dépasse la fiction. Avec Dieu, c'est toujours ainsi.

Beaucoup seront d'accord avec la Bible quand elle déclare: «La vie humaine est comme l'herbe, elle ressemble à la fleur des champs. Elle commence à fleurir, puis, sous le souffle du vent, elle disparaît, on ne sait même plus où elle était» (1). Heureusement, le texte biblique ne s'arrête pas à ce seul constat.

Même si ses premières pages ne révèlent pas beaucoup de préoccupations pour les questions de l'au-delà, il en va autrement au fur et à mesure que les siècles passent…

C'est Jésus qui enrichit le plus significativement cet enseignement. Après lui, les apôtres apporteront des précisions. Cela ne veut cependant pas dire que la Bible répond à toutes nos questions sur l'éternité. Soyons d'ailleurs réalistes: serions-nous capables de comprendre l'infini même s'il nous était entièrement révélé?

Une vie à venir
Quand on parle de vie éternelle, on pense généralement à ce qui se passera après la mort. C'était vraisemblablement le sens de la question de ce jeune homme à Jésus: «
Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?» (2).

Évoquant le jugement dernier, Jésus a montré qu'il aboutira pour les uns au châtiment éternel et pour les autres à la vie éternelle (3). Il souligne la surprise qui attend les hommes lorsqu'ils devront rendre compte de leur vie sur terre. Leur sort ne sera pas toujours celui qu'ils prévoyaient. C'est que la justice de Dieu n'est pas celle des hommes!

À une autre occasion, le Christ a promis la vie éternelle dans le monde à venir à ceux qui auraient tout quitté pour lui et pour la bonne nouvelle (4).

Une vie déjà présente
Si le salut est souvent présenté dans la Bible comme une réalité à venir, d'autres textes mettent l'accent sur le fait que la vie donnée par Dieu est pour aujourd'hui. «
Celui qui croit au Fils a la vie» affirme Jésus (5). L'apôtre Jean renchérit: «Je vous ai écrit pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu» (6).

Pas de doute: il n'est pas nécessaire d'attendre la mort ou la résurrection pour bénéficier de la vie éternelle. C'est sans doute à cette lumière qu'il faut comprendre la parole quelque peu énigmatique de Jésus à Marthe: «C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui met sa foi en moi, même s'il meurt, vivra, et quiconque vit et met sa foi en moi ne mourra jamais» (7).

Nous réalisons ainsi que si notre corps doit encore passer par la porte de la mort physique et qu'il nous faut donc attendre la résurrection promise par le Christ, cela n'empêche pas la vie du Dieu éternel de résider déjà en celui qui croit. La victoire de Jésus sur sa propre mort est le fondement de l'attente confiante du disciple.

Avant tout, une relation
À y regarder de plus près, la vie éternelle n'est pas dans la Bible un bien qu'on pourrait posséder ou perdre. C'est avant tout une réalité à vivre. Dès aujourd'hui.

Jésus l'a clairement dit dans sa prière au Père: «La vie éternelle, c'est te connaître toi, le seul vrai Dieu, et connaître celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (8).

Or, toute la Bible témoigne que connaître quelqu'un, ce n'est pas savoir des choses à son sujet. C'est avant tout être en relation personnelle avec lui. Dans le cas présent, on ne peut connaître Dieu qu'en lui parlant et en l'aimant au quotidien.

Avoir la vie, être sauvé, sont donc des expressions qui signifient l'intimité que le Christ veut créer et entretenir avec celui qui met sa confiance en lui. Ni la mort ni la vie ne pourront jamais y mettre un terme. C'est pour cela que l'apôtre Paul s'écrie quelques années plus tard: «Pour moi, vivre, c'est le Christ, et si je dois mourir, j'y gagne....» (9). En d'autres termes, même s'il rencontre des conditions difficiles (il est injustement en prison, à cause de sa foi), il ne se plaint pas car le Christ vit en lui. Cela suffit pour le combler. Cependant, il attend quelque chose de mieux encore après sa mort car il a conscience que cette présence du Christ lui sera encore plus sensible. Tous les obstacles auront disparu.

Une invitation
Cette vie éternelle ainsi comprise est-elle pour tous ou seulement pour une caste de privilégiés?
En fait, elle est pour tous ceux qui acceptent de répondre à l'invitation du Christ: «
Si quelqu'un a soif, il peut venir à moi et boire. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau couleront de son cœur, et cette eau donne la vie» (10).
Ceci rejoint cette autre promesse qu'il a faite: «
Le Père qui est au ciel donnera l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!» (11). On l'a compris: cette demande ne peut être que consciente et personnelle.
Oui, c'est bien par son propre Esprit que Dieu confie sa vie dès aujourd'hui en celui qui croit en lui par Jésus son Fils. Une vie qui le sauve de ses péchés et lui apporte le pardon et la guérison. Animée par un nouveau souffle, elle prend exemple sur le modèle divin, Jésus lui-même, et puise en lui sa force. Rien, même pas la tombe, ne pourra plus jamais l'interrompre. C'est pour cela que la vie éternelle a déjà commencé... pour celui qui croit.
Qu'attendez-vous pour la demander à Dieu si vous ne l'avez pas encore fait?
Georges Mary
Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour toujours
(Jean 3.16).  Georges Mary

1. Psaume 103.15
2. Matthieu 19.16
3. Matthieu 25.46
4. Marc 10.30
5. Jean 3.36
6. 1 Jean 5.13
7. Jean 11.25,26
8. Jean 17.3
9. Philippiens 1.21
10. Jean 7.38
11. Luc 11.13

La Fleur et l'homme

Matthieu 6 : 27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?
Matthieu 6 : 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Avez-vous remarqué combien souvent l'homme est comparé à une fleur ! Dernièrement, je fus comme interpellé, dans mon cœur, par une parole d'un frère qui se comparaît à une fleur qui se fane. Nous naissons, puis nous avons une croissance comme une plante, portons quelques fleurs et fruits, puis, vieillards, nous fanons et retournons à la terre. Mais la vie d'une fleur ne s'arrête pas à cela, elle porte en elle une semence. Au fait, Jésus dit que la beauté d'une fleur est supérieure à toute la gloire de Salomon (v. 28,29).

Que laissons-nous de la beauté morale ou spirituelle dont Dieu nous a revêtus ?

Quel bon parfum émane de nos vies quotidiennes pour le bien des autres ?

Quels fruits portons-nous pour la gloire de notre Sauveur ?

Et quelle semence de vie laissons-nous en terre - terre du cœur des nôtres et du prochain - pour leur bonheur présent et éternel ?

Quel souvenir, quelle mémoire laisserons-nous derrière nous ?

La foi n'est-elle pas comparée à un grain de sénevé ? (Matthieu 13/31). Durant sa frêle vie, une fleur subit l'assaut de tant d'intempéries, vents et pluies, soleil ou froid, mais elle résiste, relève la tête et porte son fruit avec la semence d'espérance d'une vie nouvelle. Bien fondé en Christ, le croyant résiste aux tempêtes de sa vie, et porte en lui, toujours, cette semence de vie éternelle. Le missionnaire H Taylor, à la mort de sa petite fille disait : « C'est le Maître qui l'a coupée et rentrée dans son Palais ». Donnons à nos vies de porter cette semence de vie qui va au-delà du présent, pour nous introduire dans l'éternité bienheureuse avec Christ, mais qui laisse aussi, ici-bas, une semence de vie pour ceux qui viennent après-nous.

N'est-il pas écrit de ceux qui nous ont précédés:
Hébreux 13 : 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.


Qu'ainsi la fleur de notre vie sème la foi qui demeure dans le cœur des autres.  Notes de prédication du Pasteur Serge Ricard

Le temps et l'éternité

Voici une devinette, pour commencer quel est l'auteur et quelle est la date de cette citation :
"Seules des mesures efficaces contre le chômage et l'insécurité économique de l'individu peuvent réellement écarter les dangers qui nous guettent. Tous ceux qui s'intéressent à la sauvegarde des droits civiques doivent être prêts aussi à porter sincèrement une solution au problème du chômage et à accepter les sacrifices nécessaires pour y parvenir. "


Peut-être pensez-vous que ce texte émane d'un leader politique très en vue ? Vous n'y êtes pas ! C'est l'illustre savant Einstein qui a fait cette déclaration en 1939, voici plus de soixante ans ! Le bulletin d'un centre social le reproduisait voici quelques années à l'occasion des vœux. Décidément, les problèmes de notre société n'ont guère varié, sinon qu'ils ont empiré.

On a dit que l'histoire est un perpétuel recommencement. Au cours de cette première année de millénaire, allons-nous retomber dans les mêmes problèmes que précédemment ?

Mais voici une autre piste de réflexion toujours à propos du savant Einstein. Alors qu'il se trouvait dans un banquet, il eut pour voisine une dame snob qui l'accabla de questions sur la théorie de la relativité.

Puis elle lui demanda s'il admettait l'éternité. Comme il répondait par l'affirmative, elle insista :
- Mais alors, qu'entendez-vous exactement par éternité ?
- Par éternité, répondit-il en souriant, j'entends cette durée de temps qui me serait nécessaire pour vous faire comprendre ce qu'il faut entendre par là.
Pas davantage qu'Einstein, nous ne pouvons expliquer ce qu'est l'éternité, mais nous savons qu'elle est une réalité. Mieux même : elle est là réalité. Si vous consultez un dictionnaire, vous lirez cette définition : Durée qui n'a ni commencement ni fin.


La Bible dit que Dieu est éternel, et qu'il a mis au cœur de l'homme la pensée de l'éternité (Ec 3.11). Ici-bas, nous vivons dans un temps qui passe et qui ne reviendra pas. C'est ainsi qu'au 1er janvier nous sommes obligés de remplacer nos agendas et nos calendriers périmés. Mais Dieu veut nous faire vivre dans son éternité. Il donne la vie éternelle aux hommes et femmes, jeunes ou âgés, qui confient en Jésus-Christ après s'être repentis et lui avoir avoué leurs péchés. Jésus dit : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. (Jn 6.27)

L'apôtre Paul écrit : le don gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ. (Rm 6.23).

Comment allons-nous vivre cette année ? En nous situant seulement dans le temps, le monde présent qui passent, ou dans l'éternité ?

La Bible dit : Veillez avec soin, à votre manière de vivre. Ne vous comportez pas comme des insensés, mais comme des gens sensés. Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous, car nous vivons des jours mauvais (Ep 5.15-16). Conduisez-vous avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n'appartiennent pas à la famille de Dieu mettant à profit les occasions qui se présentent à vous. (Col 4.5) Lucien Clerc   Source : Lueur

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