Journée Internationale de la Femme

Le 8 mars, c'est la Journée de la Femme.

Une journée pas comme les autres, dédiée à toutes les femmes du monde.

Une journée qui célèbre 101 ans de lutte pour l'égalité, la justice, la dignité et la considération.

Une journée qui salut le combat extraordinaire de femmes ordinaires.

Une journée qui rappelle les belles avancées dont nous pouvons être fières.

Une journée pour prendre conscience que tout est possible, lorsque l'on se mobilise.

Une journée qui doit disparaître, le jour où la lutte n'aura plus de raisons d'être.


Un siècle de lutte


Pendant des siècles, les femmes ont été considérées comme inférieures à l'homme, moins intelligentes, moins respectables, ainsi les femmes sont longtemps restées au foyer, sans droits ni libertés.

Après des années de lutte pour la considération des femmes, en 1910, une idée audacieuse germa dans l'esprit d'une jeune journaliste allemande. Révolutionnaire et socialiste, Clara Zetkin proposa d'officialiser le combat des femmes en créant pour elles une journée symbolique.

Son objectif ? Dénoncer les inégalités entre les sexes et imposer une nouvelle considération de la femme. Validée, la proposition fut adoptée le 8 mars 1910 à Copenhague, lors d'une conférence de l'Internationale Socialiste des Femmes.

Ce premier pas entraina un grand mouvement de réflexion sur la situation des femmes dans la société. De nombreuses manifestations s'organisèrent en Europe et dans le monde, pour la lutte des femmes contre les inégalités. En 1977, la Journée Internationale des Droits de la Femme fut officialisée par les Nations Unies et en 1982 en France.

Les grandes dates


1882 : L'enseignement primaire devient obligatoire pour les filles, comme pour les garçons.

1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.

1938 : Les femmes peuvent s'inscrire à l'université sans l'autorisation de leur mari, mais ce dernier conserve le droit d'interdire à son épouse de travailler.

1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d'éligibilité.

1946 : Suppression de la notion de salaire féminin et mise en place du principe de l'égalité.

1965 : Les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.

1967 : La contraception est autorisée (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1974).

1975 : La loi Veil est adoptée pour autoriser l'Interruption Volontaire de Grossesse (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1982).

1975 : Ouverture du 1er refuge pour femmes battues.

1979 : Convention de l'ONU sur l'élimination des discriminations envers les femmes, ratifiée par la France en 1983.

1985 : Egalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants.

1990 : Reconnaissance du viol entre époux.

2002 : Possibilité de transmettre à l'enfant le nom du père ou le nom de la mère ou les deux noms.

2010 : La lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée grande cause nationale. http://cybermag.cybercartes.com

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Dans la Bible


La position de la femme selon l'Ancien Testament était bien supérieure à celle que lui reconnaissaient les nations païennes environnantes. Elle jouissait de libertés plus grandes, ses activités étaient plus variées et plus importantes, sa situation sociale beaucoup plus élevée et respectée.

Les enfants devaient honorer également leur père et leur mère. Déjà dans les familles des patriarches des femmes comme Sara, Rébecca, Rachel, jouaient un rôle éminent, sinon parfois prépondérant…

Plus d'une fois, nous voyons la reine-mère grandement honorée et dans les biographies des rois, on indique toujours le nom de leur mère. Le triste exemple de Jézabel et d'Athalie montre aussi quels pouvaient être le pouvoir et l'influence d'une femme en Israël.

Le jeune homme des Proverbes est exhorté à se souvenir de « l'enseignement de sa mère » car son mépris irait au-devant de la malédiction.

Même la Grèce et Rome étaient loin de reconnaître ainsi la valeur de la femme. Aristote la considérait comme un être inférieur, intermédiaire entre l'homme libre et l'esclave ; Socrate et Démosthène la tenaient également en petite estime. Platon recommandait la possession en commun des femmes. En pratique, les mêmes conceptions existaient à Rome, surtout après le triomphe de la culture et de la licence des Grecs….

     Le Nouveau Testament achève d'élever la position de la femme.
Jésus a toujours eu des égards pour les femmes : Marthe et Marie le recevaient à leur foyer, il avait guéri Marie de Magdala ; Jeanne et Suzanne l'assistaient de leurs biens. Il a pardonné et sauvé la pécheresse.
Des femmes l'ont servi et accompagné jusqu'au Calvaire, puis jusqu'au sépulcre. S'étant préparées pour l'embaumer, elles se rendirent les premières au tombeau le jour de Pâques. Le Seigneur ressuscité leur apparut à elles d'abord, et elles eurent l'honneur d'être les premières à proclamer sa victoire.
Avec la mère de Jésus, elles étaient parmi les 120 de la chambre haute.

     Dans l'Église, nous voyons d'emblée des femmes se distinguer par leur piété et leurs bonnes œuvres.

L'apôtre Paul ne reconnaît pas à la femme le ministère de l'enseignement ni de la direction réservée à l'homme; mais, en précisant l'attitude qui convient, il parle de la femme « qui prie ou qui prophétise ».Il mentionne plusieurs femmes qui ont été ses collaboratrices dans l'œuvre de Dieu et qui l'ont personnellement assisté. Il y avait en effet des diaconesses dans l'Église primitive et des veuves mises sur un certain rôle, chargées de toutes sortes d'œuvres d'assistance ; les femmes d'expérience devaient avoir à cœur d'instruire les jeunes.

     Ceci se comprend d'autant mieux qu'au point de vue du salut, en Christ, « il n'y a plus ni homme, ni femme » et qu'au ciel cette distinction-là n'existera plus. Dès maintenant, les uns et les autres sont également membres du corps de Christ, et reçoivent tous un don de l'Esprit pour l'utilité commune. Il s'agit pour les femmes (comme pour les hommes) de se mettre totalement à la disposition de Celui qui les a rachetés à un grand prix, et de découvrir le don et les œuvres préparées d'avance par lesquels elles pourront le mieux glorifier leur libérateur ! D'après Emmaüs NDB

Au figuré, Paul montre dans la femme aimée par son mari le symbole de l'Église aimée et sanctifiée par Jésus-Christ

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