Les vacances

En VACANCES …. Défoulez-vous…. Mais réfléchissez aussi...
La frénésie des vacances est u ne belle illustration du principe de plaisir formulé par Freud:Qu'est-ce que nous y cherchons tous ? A jouir … Échapper aux contraintes de la vie ordinaire, dépenser davantage, alors qu'on comptait les sous tout au long de l'année, s'habiller et se déshabiller à loisir, faire ce qu'on veut, consommer des kilomètres ou des livres sans mesures, oublier les soucis et se laisser vivre comme un lézard ; bref, un formidable défoulement !

Mais Freud, dans un second souffle, a formulé le principe de réalité. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela signifie réfléchir. Cela signifie que notre soif de jouissance se heurte nécessairement à des limites, celles de la réalité, et que cela pose à tout homme, et sans cesse, des problèmes qu'il doit bien affronter courageusement, assumer lucidement, s'il entend être un homme et non un animal perfectionné. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le but de la psychologie n'est pas d'ouvrir les écluses aux pulsions inconscientes, mais de les reconnaître pour les maîtriser et devenir autonome. Un psychanalyste comme Bettelheim parle de " cœur conscient ", c'est à dire de choix lucides et de convictions fermes.

Le contraire du refoulement n'est pas le défoulement, puisque par définition, il s'agit de conduites inconscientes, automatiques, irréfléchies. Le contraire, c'est la réflexion, le jugement délibéré. Nous sommes esclaves autant de nos défoulements que de nos refoulements. La liberté, c'est notre choix entre les jouissances. Bien sûr, se défouler en vacances, ça fait du bien, et je vous le souhaite, mais n'y chercher que ça, c'est manquer une occasion privilégiée de se reprendre en mains, de se développer vraiment dans tous les domaines qu'on reconnaît comme les plus valables, de s'examiner soi-même.

Combien de gens se plaignent de ce que leur vie ordinaire est une course contre la montre ? Combien critique la société de consommation qui réduit les travailleurs à l'état de robots et réserve l'aventure créatrice à quelques grands patrons ou chercheurs de laboratoires, et se laissent récupérer par cette même société de consommation qui les transporte en masse, en charters ou en bus, fournit les animateurs et les programmes minutés, ne leur laissant aucune initiative personnelle et en faisant des robots de vacances ?

Réfléchir, c'est toujours procéder à une révision des valeurs, c'est choisir parmi toutes les jouissances possibles celles qui donnent un sens à ma vie, c'est prêter attention a quelque appel intérieur, peut être déjà entendu jadis, et même plusieurs fois, aux quels je n'ai pas obéI.
C'est m'interroger sur les motivations profondes de mon comportement, tant dans ma vie quotidienne qu'en vacances.

Si je m'examine à cet égard, je me rend bien compte que j'ai toujours eu mauvaise conscience de prendre des vacances , comme si je n'y avais pas droit. D'abord, c'est parce que l'institution des vacances, pour tous est récente: j'ai vécu au temps où celles-ci étaient le privilège de très peu de gens. Comme Baruk l'a montré, tout privilège éveille chez celui qui en profite

C'est m'interroger sur les motivations profondes de mon comportement, tant dans ma vie quotidienne qu'en vacances.
Si je m'examine à cet égard, je me rend bien compte que j'ai toujours eu mauvaise conscience de prendre des vacances , comme si je n'y avais pas droit. D'abord, c'est parce que l'institution des vacances, pour tous est récente: j'ai vécu au temps où celles-ci étaient le privilège de très peu de gens. Comme Baruk l'a montré, tout privilège éveille chez celui qui en profite

un sentiment de culpabilité qu'il refoule aussitôt plus ou moins. Assez pour qu'il puisse jouir malgré tout de son privilège, mais en lui laissant cependant un certain malaise.
C'est le malaise confus qu'éprouve tout notre occident moderne à jouir d'une prospérité payée par les détresses du tiers monde. D'ailleurs, l'institution des vacances pour tous n'a pas supprimé les privilèges. L'un peut les passer en Floride, tandis que l'autre se contente de promenade à bicyclette dans la campagne environnante. Il arrive cependant que le second en jouisse plus que l'autre. Mais cela va plus loin pour moi. Il m'en reste une grande difficulté à demander un service, ou même à l'accepter. Pour les vacances, je m'en suis tiré en écrivant presque tous mes livres, comme pour me racheter de mon plaisir.

C'est maintenant que je comprends ce mécanisme de déculpabilisation qui est assez fréquent et source de beaucoup de dévouements. Et, aujourd'hui même, je profite d'une pose de quelques jours pour écrire cet article… Le système m'a d'ailleurs réussi, car il m'a permis d'amorcer, bien avant l'age de la retraite, ma "seconde carrière" d'écrivain et de conférencier. Et justement dans les séminaires de préparations à la retraite où l'on fait appel à moi, je peux montrer comment il est important, dans le milieu de la vie déjà, d'entreprendre, à la faveur des vacances et des jours fériés, d'autres activités que le travail professionnel. Et ne pas les considérer comme de simples divertissements, mais comme une affaire sérieuse qui mérite un effort et pourra se développer après la retraite. A ce moment, il peut être difficile à ceux que le travail professionnel a rendu trop routiniers de construire une nouvelle vie intéressante parce qu'en toutes matières, les débuts sont laborieux et ingrats. les débuts sont laborieux et ingrats.

Si par exemple, vous profitez de vos vacances pour étudier la botanique, vos promenades, quand vous serez retraité, seront passionnantes. Vous ne connaîtrez pas ce sentiment si pénible qu'éprouvent beaucoup d'autres, de ne se promener que pour tuer le temps. Et c'est le cas en toute matière, qu'il s'agisse de jardinage ou de philatélie, de peinture, ou de chant, de l'étude des langues ou de l'histoire de l'art, d'artisanat, de n'importe quelle science ou du jeux d'échecs.

Bien sur, ce qui est le plus bénéfique, c'est ce qui nous développe moralement et spirituellement, notre aptitude au contact avec autrui pour ne pas sombrer dans la solitude. Nous avons collaboré, Nelly et moi, pendant des années, avec un groupe américain organisé par le pasteur Bill Scott, qui combinait de beaux voyages touristiques en Europe avec des conférences religieuses et du partage personnel entre les participants. J'y ai parlé en Espagne, au Portugal (et là avec Nelly), en Italie, en Allemagne, en Suisse et en Grèce.

C'est entre époux, dans l'intimité du couple, que de telles vacances sont les plus merveilleuses. Je me souviens avec émotions de trois jours que nous avons passés, Nelly et moi, tout simplement à Soleure, tout rempli de promenades dans les grandes forêts des bords de l'Aar, à nous asseoir sur un tronc d'arbre pour nous recueillir longuement, puis à lire ce que nous avions noté dans le silence, à prolonger l'échange en dialogue, avant de recommencer ce cycle émaillé de quelques lectures. Ces trois jours ont été décisifs à un tournant de notre vie. Quel bonheur à accorder deux caractères très différents par de solides convictions communes ! Quand on parle de recueillement, beaucoup de gens nous disent qu'ils n'en trouvent pas le temps. Et alors, en vacances ?

Cette grande ruée sur les vacances n'exprime-t-elle pas une nostalgie du paradis perdu ? N'est-elle pas une réaction au vide d'une existence trop banale ? Ne tient-elle pas à une aspiration, à un absolu qui palpite dans tous les cœurs, a un Tout-Autre ? Il n'y a qu'un seul Tout-Autre, c'est Dieu. Et si Jésus, qu'Il m'a donné comme intime compagnon de route, m'apparaît comme l'Homme-Tout-Autre, n'est-ce pas parce qu'Il est Dieu en personne ?

Bonnes vacances !  Défoulez-vous ! Mais réfléchissez aussi !        Dr Paul Tournier

LES VACANCES : UN TEMPS POUR LES VOYAGES

Voyage vers l'inconnu - Au delà des mers: Les motifs qui ont poussé Christophe Colomb vers l'aventure de sa vie étaient sans doute bien ordinaires: l'or, la conquête de terres nouvelles et assurément le désir d'être célèbre.
Il lui a néanmoins fallu une bonne dose de courage et de persévérance pour se risquer sur une route totalement inconnue. Le bruit même courrait qu'il n'y avait plus rien au bout de l'océan, seulement le néant, un gouffre prêt à engloutir à toujours ceux qui s'y risqueraient.

On disait... On disait beaucoup de choses. Mais Colomb gardait par devers lui des notes rares de savants perspicaces et de quelques hardis navigateurs qui affirmaient déjà que la terre était ronde et tournait comme tout l'univers que Dieu a fait. Le monde ne s'arrêtait pas donc bêtement sur quelque trou béant. Il y avait au-delà une route vers l'autre côté du globe, vers les terres fabuleuses de l'Orient!

Des trois vaisseaux qui composaient la flottille, l'un renonça, les matelots des deux autres perdaient souvent courage et devaient être sans cesse stimulés, car il n'y avait jamais rien sur l'horizon. Pourtant quelques signes discrets de ces terre inconnues, oiseaux, débris divers ou herbes flottantes soutenaient la conviction de quelques uns sans toutefois convaincre les autres...Jusqu'au jour où la vigie cria soudain le mot magique:"Terre!...Terre!" confirmant enfin des dires du capitaine.

Au-delà de la vie: Il n'y a plus aujourd'hui beaucoup de choses à découvrir sur notre vieille terre c'est pourquoi la curiosité se tourne vers l'espace. Il reste cependant encore bien des questions essentielles et embarrassantes telles que: Où allons nous? Où finit notre voyage? Qu'y a-t-il au delà de la vie? Qui peut nous renseigner et nous conduire ?

Un jour pourtant au milieu de ces incertitudes quelqu'un est venu, porteur de réponses: Jésus-Christ,"celui qui vient du ciel" comme dit l'évangile de Jean(3.31). Il a parlé de "la vie éternelle", car car c'est justement la vie qui ne s'arrête pas tout d'un coup sur rien. "Celui qui croit en moi a la vie éternelle" a-t-il déclaré (Jean 6.47). Mais pour aller où ?

De ce lieu mystérieux au bout de notre voyage, aussi appelé "la Maison du Père", Jésus lui-même a dit peu de choses sinon qu'on y est consolé(Luc 16,25).

Par contre les disciples ont recueilli de sa bouche deux informations essentielles, consignées dans leurs Mémoires, c'est à dire les Evangiles. La première, c'est sa compagnie "Je reviendrai, je vous prendrai avec moi afin que là où je suis, vous soyez aussi" (Jean 14.3). L'autre, c'est " Je suis le chemin et la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi"(Jean 14.6). Le chemin qui mène vers la maison du Père est donc unique et exclusif.
Il traverse néanmoins des tempêtes comme toute vie d'homme et exige de la persévérance car les motifs de découragement ne manquent pas.

Lors de cette fameuse traversée vers les terres inconnues où se rendait Christophe Colomb deux obstacles devaient être d'abord surmontés. Il fallait croire que le capitaine avait raison et lui faire confiance, bien que lui n'eût jamais fait le voyage. Il fallait ensuite obtenir une place à bord. Or il y en avait très peu, vu la taille des embarcations.

À l'inverse, Jésus a affirmé avec assurance: "Je dis ce que j'ai vu chez mon Père" (Jean 8.38).
De plus, pour suivre Jésus et entrer dans la demeure du Père, le nombre de places est illimité."Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père" (Jean 14.2). Et ajoutant dans une des paraboles qu'il aimait raconter: "Contrains les gens d'entrer pour que ma maison soit remplie!" (Lc 14.23), en précisant aussi: "Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi!" (Jean 6.37). Pour suivre Jésus et être reçu dans la Demeure du Père, le nombre de places est donc illimité.

Le seul obstacle ne peut venir que du refus de croire à l'invitation ainsi offerte et de l'hésitation à faire confiance au "Chef de l'expédition". Il vaut donc la peine d'y réfléchir car il n'y a, même aujourd'hui, aucun autre chemin que Jésus-Christ pour atteindre un jour la Maison du Père, c'est à dire là seulement où se poursuit la vie promise et décrite dans l'Évangile. Jean-Louis Richardeau

PETIT GUIDE POUR UN GRAND VOYAGE

Voici un magnifique descriptif de l'extraordinaire voyage et du séjour merveilleux et définitif qui est offert gratuitement à tous les véritables croyants. Faisons-en part à nos amis et parents et à tous ceux que nous rencontrerons.

FACILITES: Tout a été prévu pour le meilleur accueil : Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père. Je m'en vais vous préparer une place (Jean 14.2) .

PASSEPORTS: Les candidats devront laisser derrière eux leurs papiers personnels et s'être préalablement inscrits : Il n'entrera rien de souillé... Il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie... (Apocalypse 27.27).

DEPARTS: La date exacte n'a pas été annoncée. Les voyageurs sont priés de se tenir prêts : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité (Actes 1.7)

BILLETS: Votre billet est un gage écrit qui garantit votre voyage. Gardez-le précieusement : Celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5.24)

IMMIGRATION: Chaque voyageur est immigrant puisqu'il fait la demande d'une résidence permanente dans un nouveau pays. Le séjour est illimité : Ils désirent une meilleure patrie, c'est-à-dire une céleste, car il leur a préparé une cité (Hébreux 11.16)

DOUANE: Une seule chose à déclarer : Je vous rappelle l'Évangile : Christ est mort pour nos péchés; il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour (1 Corinthiens 15.1 à 4).

BAGAGES: Aucun bagage n'est autorisé : Nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous ne pouvons rien emporter (1 Timothée 6.7).

FUSEAUX HORAIRES: Il sera inutile de changer l'heure de vos montres, car les montres elles-mêmes seront inutiles : La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu éclaire... Il n'y a pas de nuit (Apocalypse 21.23-25)

VACCINS: Ils sont inutiles. Toute maladie et même la mort sont inconnues à destination : Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur car les premières choses auront disparu (Apocalypse 21.4)

RÉSERVATION: Elle est ouverte dès maintenant. Inscrivez-vous sans tarder si ce n'est déjà fait : Voici maintenant le temps favorable. Voici maintenant le jour du salut (2 Corinthiens 6.2).

VETEMENTS: Un trousseau neuf et complet sera remis à chaque voyageur : L'Éternel m'a revêtu des vêtements du salut; il m'a couvert du manteau de la délivrance (Esaïe 67.10) (à commencer à s'en revêtir dès maintenant)

VOYAGE PAR VOIE AÉRIENNE: Le voyage s'effectuant par voie aérienne, les voyageurs sont priés de surveiller chaque jour les éventuelles indications pour un départ immédiat : Nous les vivants qui serons restés, nous serons tous enlevés... sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi, nous serons toujours avec le Seigneur (1 Thessalonociens 4.97).

CHANGE: Toute provision de devises peut être envoyée dès maintenant : Amassez-vous des trésors dans le ciel où la teigne et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne percent ni ne dérobent (Matthieu 6.20).

CÉRÉMONIE DU COURONNEMENT: Le plus beau moment du voyage sera en fait l'arrivée, car une fête de bienvenue et le couronnement attendent chaque nouvel arrivant : La couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge me la donnera ce jour-là (2 Timothée 4.6). Lucien Clerc

Voir aussi sur "Rose d'automne" : Les vacances

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