Les Livres de la Bible

La Bible est plus qu'un livre : C'est une véritable bibliothèque écrite au cours de bien des siècles par nombre d'écrivains en diverses langues. Et cependant cet ensemble forme un tout. Dans tous ces livres il est question de l'action de Dieu. Ce qu'Il  a fait pour le monde, pour l'humanité et, en particulier pour son peuple d'Israël : Voila la principale ligne qui court à travers les deux grandes parties de la Bible : L'Ancien et le Nouveau Testament.
La Bible n'est pas un livre comme les autres, elle est la voix de Dieu. Une quarantaine de prophètes y ont travaillés successivement au cours d'une durée de 1600 ans et ils savaient qu'ils étaient inspirés par l'Esprit de Dieu. La Bible fournit par elle-même la preuve de son origine divine, puisqu'elle a la vertu de donner une vie nouvelle à ceux qui acceptent le Sauveur qu'Elle propose. Autre signe exceptionnel, ce livre est à la fois le plus ancien, et le plus répandu dans ce monde.

LA GENESE (Les origines)

La Genèse est le livre du commencement . Le ciel et la terre sont créé par Dieu, ainsi que l'homme appelé à dominer sur toutes les créatures et à servir son créateur (1-2). Mais l'homme désobéit aux ordres de Dieu et il est chassé du Paradis (3). Suivent alors le meurtre d'Abel (4), le déluge (6-10), la tour de Babel (11); sombres pages sur lesquels pourtant brille constamment la lumière de l'amour de Dieu prêt au nouveau commencement (3:15, 9). Dieu se mêle définitivement à l'histoire en appelant Abraham (12). Avec celui-ci commence l'épopée du peuple de Dieu : Israël. C'est à lui que Dieu promet  qu'il le bénira et qu'il sera en bénédiction pour tous ses descendants .
Dans l'obéissance, le «père des croyants» s'avance sur la route que Dieu lui a désignée. Abraham, Isaac et Jacob avec ses 12 fils prennent leur place dans l'accomplissement du plan divin de salut (12 et 36). Les derniers chapitres (37 à 50) sont consacrés à l'histoire de Joseph dont Dieu s'est servi pour sauver son peuple  de la famine et par qui il lui ouvre la porte de l'Égypte.

L'EXODE (La sortie)

L'Égypte, où le peuple a trouvé la délivrance de la famine, deviendra plus tard le pays de l'oppression, la «maison de servitude» (1-2). Dais dieu appelle Moïse pour sauver son peuple de l'esclavage et le conduire vers la terre promise (3-4). Avec son frère Aaron, il entreprend une difficile négociation avec le Pharaon (seigneur) qui laisse enfin sortir le peuple après avoir subi de nombreuses plaies (5-12). Nous lisons aussi dans ces pages l'institutions de la fête israélite de la libération (la Pâque). Pendant la traversée du désert se manifeste souvent le manque de foi et la révolte d'Israël, en même temps que la fidélité de Dieu devant qui Moïse se tient en intercesseur.
En plus du récit de la fuite hors d'Égypte, le livre de l'Exode nous raconte les hauts faits de l'Éternel, le don de la Loi et la conclusion de l'Alliance du Sinaï (20-24). La mauvaise volonté du peuple, refusant de se laisser conduire par Dieu, se manifeste de façon évidente dans l'adoration du veau d'or (32-34). Les chapitres 25 à 40 contiennent des textes de lois et des ordonnances concernant la vie sociale et le culte ; ils décrivent la construction du Tabernacle qui tient lieu de sanctuaire au peuple  d'Israël pendant la traversée du désert.

LE LEVITIQUE:

Ce livre tire son nom des Lévites à qui étaient confiés l'enseignement  de la Loi et le service du Tabernacle  et du Temple. Il donne un ensemble de règlements sur les offrandes et la manière de les présenter (1-7), sur les prêtres et leurs obligations (8-10, 21,22). Les chapitres 11 et 15 contiennent des ordonnances sur les choses pures et impures. Le chapitre 16 décrit la célébration du jour du grand pardon. Le livre comprend en outre, les règles sur la nourriture (17), sur les relations entre hommes et femmes (18) et sur les rapports humains en général (19, 20, 25, 27). On y trouve le commandement sur l'amour du prochain (19:17-18).
La célébration des fêtes Israélites est décrite dans les chapitres 23 à 25. De nombreux textes de l'Ancien et du Nouveau testament sont difficiles à comprendre si l'on ignore les pratiques religieuses de l'ancien Israël telles quelles sont consignées dans ce livre.

NOMBRES:

Le livre des Nombres est le quatrième des cinq livres de Moïse, qui constitue le Pentateuque, appelés aussi « la Torah » ou  « La Loi. » Ce livre tire son nom du dénombrement des guerriers et des Lévites (tribu sacerdotale), chapitre 1 à 4. Le chapitre 26 donne aussi une liste analogue. D'autre part, on y trouve des ordonnances concernant la vie sociale et le culte (3-8, 15, 18 et 29, 27-30) alternant avec des récits sur le voyage vers la terre promise : les cailles (11), les 12 espions (13-14), le révolte de Koré, Dathan et Abiram (16), le bâton fleuri d'Aaron (17), le péché de Moïse (20),  le serpent d'airain (21), l'histoire de Balaam (22 et 24), etc…
La révolte du peuple contre ses chefs et contre Dieu n'est pas passé sous silence. Le plus extraordinaire est que, dans tout ce livre, il est indiqué que « l'Éternel parla à Moïse », ce qui montre que Dieu reste fidèle à son peuple et à son plan, malgré ses fautes, et qu'Il garde sa confiance à Moïse (20).

DEUTERONOME:

(Répétition de la loi): Répétition et nouveaux développement s de la Loi ancienne se lisent spécialement dans les chapitres 12 à 26. Moïse rappelle d'abord l'histoire du passé et adresse un certains nombre d'exhortations à observer la Loi après l'arrivée dans la terre promise, les chapitres 27 à 34 concernent le renouvellement de l'Alliance et décrivent, pour finir, les derniers moments de Moïse : son cantique (32), sa bénédiction (33), sa mort (34).
Au chapitre 6:4-6, nous trouvons le grand commandement :« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force ».

JOSUE:

Ce livre porte le nom du successeur de Moïse et raconte comment Josué a conduit les Israélites lors de l'entrée en Canaan et de la conquête du pays (1 à 12). Les Chapitres 13 à 32 raconte la division du pays entre les tribus. Suit un discours de Josué qui s'achève sur un renouvellement de l'Alliance avec l'Éternel (23-24). Le dernier chapitre se termine sur la mort de Josué dont le nom signifie . «Le Seigneur délivre». Le nom de Jésus à le même sens.

LES JUGES:

Ce livre donne lui^même une idée de son contenue au chapitre 2:11-16. C'est une histoire qui se répète plusieurs fois dans les premiers temps de l'occupation de la terre promise : rébellion contre Dieu par l'adoration des Baals (idoles) des Cananéens et violations des commandements de l'Éternel. Conséquences : punition divine par l'asservissement à un autre peuple ; puis repentir d'Israël et retour vers Dieu à l'heure de la détresse. Alors Dieu lui donne un juge, un chef par lequel Il libère le peuple. « Mais ils n'écoutèrent même pas  leurs jugent » 2:7. Et l'histoire recommence de la même façon : révolte, punition, repentir, retour à Dieu, sauvetage. Des 12 juges citons seulement Déborah (4 -5), Gédéon (6-8), et Samson (13-16).


RUTH:

Ce livre très court  raconte comment une femme Moabite, Ruth, prend place dans la lignée des ancêtres de David (4:18-20) et de Jésus (Matthieu 1:5). L'histoire est difficile à comprendre si l'on ne sais pas que, selon la Loi Israélite, le plus proche parent d'un homme sans enfant a le devoir d'épouser la veuve pour assurer sa descendance (Deutéronome 25:5-10). Ce «droit de rachat», Boaz le revendique (2:20, 3:9, 4).

1 et 2 SAMUEL:

Le dernier juge est Samuel dont la naissance, la vocation et la lutte contre les Philistins sont racontées dans 1 Samuel 1 à 7. A la fin de sa vie, le peuple, enfin installé dans son pays, demande un roi (8). Le vaillant Saül est oint comme roi par Samuel. Il remporte de grandes victoires ; pourtant il ne semble pas avoir été un bon roi car il n'obéit pas à Dieu et ne se laisse pas diriger par lui. Sa triste fin est raconté dans 1 Samuel 30. Entre temps sur l'ordre de Dieu, Samuel désigne comme successeur de Saül le plus jeune fils d'Isaï, David, l'homme selon le cœur de Dieu, qui ne compte pas sur sa propre force (17) et, qui par respect de l'oint de Dieu refuse de prendre le trône  par la force (24 e 26). Après la mort de Saül il devient roi ; il règne d'abord sur Juda et, plus tard sur tout Israël (2 Samuel 1--7).
Ce règne est raconté dans le deuxième livre de Samuel. David fit d'Israël un royaume puissant  et glorieux. Au contraire de Saül, il fut un souverain qui se laissa conduire par Dieu et, lorsqu'il commit des fautes, il s'humilia devant lui. (2 Samuel 1 et 12, Psaume 51, 2 Samuel 22-23, 1 à 7, 24, 1 à 18).

1 ET 2 ROIS:

Ces 2 livres forment un tout. Lorsque David devient vieux, Salomons, fils qu'il eut de Bath-Schéba 1 Rois1 lui succède. La sagesse et la gloire de celui-ci sont décrites aux chapitres 2 et 4. Il réalise le projet de son père de bâtir un temple sur la montagne de Sion 5 à 8. Grandes furent ses richesses, sa
puissance et aussi… son idolâtrie ! 9 à 11. La conséquence fut le schisme du royaume en deux parties: Juda (tribus autour de Jérusalem et Israël (les dix autres tribus) 1 Roi s 12. Les 2 livres nous racontent l'histoire des 2 royaumes jusqu'à leur destruction, et l'exil d'Israël en Assyrie en 722 avant Jésus-Christ (2 rois 17), puis de Juda en Babylonie en 586 avant J-C. (2 Rois 25).
La plupart des rois qui ont gouverné les 2 royaumes «firent ce qui est mal aux yeux de l'Éternel». Comme un refrain, ces mots reviennent sans cesse. Contre l'idolâtrie et la désobéissance du souverain et du peuple se sont dressés des prophètes comme Elie et Elisée (1 Rois 17 à 2 Rois 13). Quelques rois seulement ont lutté pour purifier le culte et les mœurs, comme Josias en Juda (2 Rois 22 et 23). Mais ces chapitres apportent  à peine quelques clartés  dans ces sombres années de décadence et d'asservissement  des 2 royaumes.

1 ET 2 CHRONIQUES:

Ces deux livres forment aussi un tout. 1 Chronique commence par un court résumé du contenu de l'Ancien testament jusqu'à 1 Samuel 30, principalement sous forme de listes généalogiques (1 à 9). Ensuite en commençant par la mort de Saül, il raconte en détails les histoires de David (10 à 29), Salomons (2 Chroniques 1 à 9) et celle de Juda et d'Israël (10 à 36) qui sont aussi narrées dans 1 Samuel 30, jusqu'à la fin des 2 royaumes.
Dans les Chroniques toute l'attention est centrée sur Juda et il n'est qu'incidemment question d'Israël. De plus l'auteur manifeste un grand intérêt pour le Temple, la prêtrise et le culte. 2 Chroniques  s'achève avec l'édit de Cyrus, roi des Perses, autorisant la construction du temple et le retour des juifs dans leur pays.

ESDRAS:

Ce livre est la conclusion de 2 Chroniques, Esdras 1 à 6 décrit le retour de l'exil et la construction du Temple (538-516 av. J.C.). Les chapitres 7 à 9 sont consacrés à Esdras, le prêtre-scribe, qui, aux environs de 450 av. J.C, revient d'exil en Canaan, remet de l'ordre dans le service du Temple et lutte contre l'envahissement des coutumes païennes. Ce fut  aussi la raison des mesures sévères prises contre les mariages mixtes.

NEHEMIE:

Néhémie, échanson du roi Artaxerxès 1er, 465-425 av. J.C, à Suze, reçoit la permission de rebâtir Jérusalem, et le titre de gouverneur de Juda. Il mène à bien cette tâche malgré une grande opposition (1 à 6). Il prend des mesures pour secourir les pauvres (5) et pour assurer  la sécurité de la cité (7); il ramène le peuple à l'obéissance de la loi qu'Esdras  lit en public (8 à 13).

ESTHER:

Emouvant récit  à propos d'un «pogrom», d'une persécution des juifs sous le roi Assuérus (Xerxès--485- 465 av. J.C). Haman apparaît comme le prototype de tous les antisémites: Esther, devenue reine, délivre ses compagnons à l'heure du péril. Le nom de l'Éternel ne paraît pas dans tout ce livre, et pourtant l'auteur veut nous faire sentir comment Dieu, à la plus grande angoisse, fait succéder la paix et la joie. Cette histoire de libération est à l'origine de la joyeuse fête juive de Purim. (9:18-32)

JOB:

Le début du livre (1 et 2) raconte l'histoire de Job, un riche propriétaire terrien. Pour éprouver sa foi, tous ses biens et sa santé lui sont enlevés, mais il reste fidèle à Dieu . Trois amis viennent le consoler dans sa misère . Alors se déroule un dialogue passionné et approfondi sur le problème de la souffrance : celle-ci frappant un homme pieux, est-elle compatible avec la justice de Dieu  ?  (3:31). Un quatrième ami, Elihu, met en avant le rôle d'éducateur de la souffrance (32 à 37). Mais le dernier mot appartient à Dieu. Aux questions de Job, il répond par une série d'autres questions qui réduisent le pauvre homme au silence et l'obligent à s'en remettre à son Dieu. (38 à 42:6). On nous raconte enfin comment Job recouvre propriété et bonheur. (42:7-17).

LES PSAUMES:

Ce recueil de 150 psaumes (cantiques chantés avec accompagnement d'instruments à cordes) est le livre des chants utilisés après l'exil dans les cultes du Temple juif. C'est un ensemble riche et varié de cantiques et de prières. La plus grande partie des versets est consacrée à la louange et à la gloire de Dieu (29, 33, 96, 98, 100, 11, 138, 146, 150); à sa majesté manifestée dans sa création (8, 19, 104); à la loi qu'il a donnée (1, 19, 119); aux moissons (67); à son omniscience (139); à sa grâce et à sa miséricorde (103); à tout ce qu'il a fait et qu'il continue de faire dans l'histoire d'Israël et du monde (68, 78, 105, 106, 114, 136).  C'est à lui que s'adressent les hommes à l'heure de l'épreuve (22, 31, 42, 43);  57, 86, 130, 137), dans la maladie et les dangers mortels (6, 38, 69, 88), dans la persécution et sous l'oppression (17, 44), dans l'exil (137).
C'est devant la face du Dieu saint qu'ils s'agenouillent en confessant leurs fautes  (6, 32, 38, 51, 130,143).  L'ardent désir de l'intervention de Dieu s'exhale dans les psaumes 42 et 43, 63; l'attente de la venue du Messie  au Psaume 2. L'appel à la justice et à la fidélité de Dieu qui monte à l'heure du péril est saisissant (7, 89, 90);  et grande aussi la foi confessée dans ces chants (23, 27, 46, 62, 91),  et la reconnaissance pour la délivrance accordée par Dieu (107, 116, 118).  Le roi y tient aussi une grande place. C'est avec le roi qu'on rend grâces (18), et c'est pour lui que l'on prie (20, 72).

LES PROVERBES:

Un recueil de proverbes et d'exhortations, précédé par des chapitres où la sagesse est louée et où ses paroles sont souvent intercalées (1 à 9). Les chapitres sont presqu'entièrement composés de courtes sentences. Le lecteur est sérieusement mis en garde contre la folie (contraire de la sagesse), la paresse, l'adultère et l'ivrognerie. Une vie sobre et raisonnable est conseillée. Comme source de cette sagesse : la crainte de l'Eternel. (9:10). Le dernier chapitre est consacré à l'éloge de la bonne maîtresse de maison.   C'est un livre rempli d'expérience  et de la connaissance du cœur humain.

L'ECCLESIASTE:

Au chapitre 12 : 11 et 12, ce livre indique que l'auteur fut un sage qui a enseigné la science au peuple, examiné et sondé bien des choses et rédigé nombre de sentences. Il s'est efforcé de trouver des mots agréables pour ce qu'il a écrit avec droiture. Honnêtement il exprime ses doutes sur le sens de la vie : tout est vanité (futile, périssable, inutile). Il va fort loin dans ses considérations pessimistes et se trouve d'accord avec beaucoup de Gens qui ne peuvent comprendre la signification de l'histoire ; mais la foi en Dieu ne l'abandonne pas (2:24-26, 3:10-15), et la fin de tout est cependant «Crains Dieu et garde ses commandements.» (12:15)

CANTIQUE DES CANTIQUES:

Ce sont des poèmes de noces où l'époux et l'épouse chantent leur amour. L'amour terrestre entre un homme et une femme est un grand don de Dieu qui est ici exalté.
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