L'amitié


Qui n'a jamais rêvé d'avoir une amitié solide avec l'un de ses semblables ? L'amitié est ainsi le thème de nombreux romans, films et chansons à succès. La Bible s'intéresse aussi à cette thématique et nous offre l'exemple d'amitiés remarquables. La plus connue est celle de David et Jonathan (1 Sam 18.1-4).
 
Si le livre des Proverbes nous révèle la sagesse de l'Eternel, il nous montre en particulier comment la mettre en pratique dans notre quotidien. Les relations humaines peuvent être source d'encouragement mais aussi de profondes désillusions. Sans être exhaustif, arrêtons-nous donc sur quelques recommandations des Proverbes au sujet de l'amitié.

Un bien précieux
L'amitié est un bien précieux car elle réjouit le cœur (Prov 27.9). Elle peut même être un bien encore plus précieux que les liens du sang (Prov 18.24) : mon frère de sang n'est peut-être pas converti, alors qu'avec un ami chrétien, je partagerais la même foi.
Un bien précieux se gère avec soin : un téléphone, une lettre, un e-mail, voire un SMS au bon moment sont autant de perles qui encouragent et nourrissent l'amitié. Le temps passé à écouter, à encourager, à partager avec un ami produit son fruit : « Un homme ranime le visage de son ami » (Prov 27.17). Savons-nous prendre le temps d'enrichir nos amitiés de moments de qualité ?
 
Quelques qualités de l'amitié
1. L'amitié véritable se révèle dans les moments difficiles
«
L'ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse ». (Prov 17.17) Les sportifs d'élite nous le disent : lorsqu'ils sont au sommet de leur carrière, « les amis » sont nombreux. Par contre, lorsque intervient une grave blessure ou un retrait de la compétition, ces mêmes « amis » se volatilisent aussi vite qu'ils étaient apparus… L'intérêt peut feindre l'amitié : le riche a beaucoup d'amis, le pauvre en a peu (Prov 14.20 ; 19.4, 6, 7). C'est pourquoi l'amitié révèle sa nature dans les moments difficiles : nous avons besoin, alors que nous traversons une période de doute, de deuil, etc., d'échanger, de partager ou de prier avec un ami. Sommes-nous présents lorsque nos amis passent par des moments difficiles ?
 
2. La fidélité dans l'amitié
L'éloignement géographique, une incompréhension, des divergences, etc., peuvent mettre fin à une amitié. Malgré tout, nous sommes appelés à être fidèle dans nos amitiés : « N'abandonne point ton ami, ni l'ami de ton père » (Prov 27.10). Par contre, si l'amitié nous entraîne dans le mal (Deut 13.6-8 ; 2 Sam 13.3-15) sachons y mettre fin ! Enfin, la question peut se poser : est-ce profitable d'entretenir des amitiés avec des non-croyants ? Tant que cette amitié ne nous conduit pas à faire le mal, elle peut être un excellent témoignage, l'occasion de faire connaître Celui qui est le chemin et la vérité et la vie, Jésus-Christ.
 
3. L'amitié véritable n'épargne pas
Trop souvent, nous nous taisons lorsqu'un ami dérape dangereusement. Pourtant, la véritable amitié n'épargne pas car « les blessures faites par un ami sont fidèles » (Prov 27.6). Lorsqu'il est nécessaire d'intervenir pour mettre en garde, après un exercice de foi dans la prière, osons, avec amour et tact, exhorter un ami !
 
Quelques avertissements
Les Proverbes nous mettent en garde contre quelques dérapages qui peuvent détruire une amitié.

1. Le danger de trahir l'amitié
Une amitié solide est l'occasion d'échanges personnels voire intimes. Pour s'ouvrir à l'autre, il faut pouvoir être en confiance et savoir que ce que l'on confie ne sera pas répété plus loin. « Celui qui répète une chose divise les intimes amis. » (Prov 17.9)
 
2. Trop de rencontres tuent l'amitié
Une trop grande fréquence dans les rencontres peut aussi ruiner une amitié forte : « Mets rarement ton pied dans la maison de ton prochain, de peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. » (Prov 25.17). De plus, lorsque nous n'avons plus rien à nous raconter, la tendance à critiquer prend vite le dessus… Mesurons donc la fréquence de nos rencontres !
 
Quelques encouragements
L'amitié se nourrit d'égards mutuels : « Une réponse douce détourne la fureur, mais la parole blessante excite la colère » (Prov 15.1) ; ou encore : « Ne dis pas : comme il m'a fait, je lui ferai » (Prov 24.29).
De nombreux défis se présentent au chrétien ! Quelle décision prendre ? Nous éprouvons souvent le besoin de parler d'un choix, d'une opportunité avec un ami. Une amitié solide sera l'occasion de se conseiller mutuellement : « Le juste montre son chemin à son compagnon »

(Prov 12.26). et : « La douceur d'un ami est le fruit d'un conseil qui vient du cœur » (Prov 27.9). Recherchons donc des amitiés solides ! 
Nathanaël Bourgeois (http://www.promesses.org)

Comment devenir l'ami de Dieu
   
Il est important d'avoir de bonnes relations avec notre Dieu. Il est vrai que Dieu ne fait pas de distinction de personne. Dieu serait injuste s'il favorisait certains croyants. Et pourtant, en regardant vivre et en écoutant certains enfants de Dieu, il nous semble qu'ils sont plus bénis que d'autres. En réalité, ils ont su établir de bonnes relations avec Dieu.
 
Concernant Moïse, il est dit que l'Eternel parlait avec Moïse, face à face, comme un homme parle à son ami. Exode 33 : 11.  Ne souhaitez vous pas une telle relation avec Dieu ? Est-il possible de l'établir ? C'est vrai que Moïse fut un homme de Dieu d'exception pour avoir le privilège d'être un ami de Dieu. Moïse est un homme de l'ancienne alliance ; par Jésus nous sommes entrés dans la Nouvelle Alliance.
 
Par une seule offrande, Jésus a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10 : 14). En recevant Jésus comme notre Sauveur, par la foi dans son sacrifice, au travers de son sang, nous sommes entrés dans cette perfection. Nous avons le droit à une nouvelle relation avec Dieu.
 
L'amitié de Jésus
Il n'y a pas que Moïse qui a eu le privilège d'être l'ami de Dieu, les disciples de Jésus l'ont eu également. Comme disciple de Jésus, j'aspire à cette relation amicale avec mon Sauveur et mon Seigneur. Jésus s'adressant à nous dit : Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père  (Jean 15 : 14,15).      
 
Jésus a tout fait pour gagner notre amitié.
En fait, il a donné sa vie sur la Croix dans ce but. L'Ecriture nous dit que nous avons été réconciliés avec Dieu par le sang de la Croix. Quand dans son agonie, il a crié J'ai soif !  c'est de l'amour qu'il avait soif, Lui qui a tant donné aux hommes, dans son extrême souffrance, il n'a pas entendu un mot de soutien. Un cœur rempli d'amour cherche quelqu'un qui l'aime en retour. Jésus mourait, non seulement pour effacer nos péchés, mais aussi pour établir de nouvelles relations d'amitié avec lui. Dès le premier jour de sa résurrection, Jésus est allé à la rencontre de ses disciples, il a parlé avec eux, il a marché avec eux, il a mangé avec eux. Jésus était à la recherche de ses amis pour passer un temps avec eux ;
 
Aujourd'hui encore, notre Sauveur a soif de notre amour. L'amour de la Croix doit nous amener à tout faire pour devenir des amis de Jésus. Nous savons bien que notre amour ne sera jamais à la hauteur de son amour pour nous. Mais demandons lui : que puis- je faire pour te plaire et pour devenir ton ami.
 
Condition pour être ami avec Jésus
Il pose clairement  la condition de son amitié : Si vous faites ce que je vous commande ! Avec juste raison, nous nous attachons aux promesses du Seigneur. Elles sont vraies, Il les a données pour notre bien et nous avons raison de nous en rappeler. Il ne faut pas pour autant oublier ses commandements. Notre Seigneur a partagé son souci avec nous : Il veut que la Bonne Nouvelle soit prêchée à toute créature, Il veut que tous les hommes soient sauvés, Il a fait de nous des témoins, Il a fait de nous la lumière de ce monde, le sel de cette terre. Si nous cherchons à connaître ses commandements, si nous entrons dans sa vision, nous sommes sur la voie de son amitié.
 
Si Jésus donne des commandements, il faut que j'accepte d'être commandé par lui et non pas poursuivre des ambitions personnelles. Il faut lui manifester ma mise à sa disposition. Le jeune Esaïe disait à Dieu : Me voici, envoie-moi ! autrement dit, je suis disponible pour faire ce que tu veux. Esaïe n'avait aucune notion de ce que l'Eternel attendait de lui, il n'avait aucun projet, aucune ambition personnelle, mais il était disponible pour obéir à Celui qui lui parlait. Pour être ami de Jésus, il faut avoir l'espritdisponible et se mettre à son service sans condition. Nous ne savons pas ce que Dieu attend de nous, mais nous sommes prêts à entrer sous les ordres du Seigneur et à faire ce qu'Il nous demande.
 
Dès sa première rencontre avec Jésus, le futur apôtre Paul a bien compris et il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Actes 9 : 6. Jusque là, il avait agi selon sa nature, il respirait la menace et le meurtre, la haine et la violence. C'est lui qui a demandé personnellement des lettres pour emprisonner les chrétiens de Damas. C'étaient ses projets, la satisfaction de ses ambitions charnelles. Devant l'amour de Jésus, il lui dit en d'autres mots : Je suis à ta disposition ! Quels sont tes ordres ? Quels qu'ils soient, je veux les exécuter.
 
Etre serviteur avant d'être ami
Jésus dit bien :
Je ne vous appelle plus serviteur… Jusque là, ses disciples étaient ses serviteurs. Il s'est servi d'eux, il les a envoyé deux à deux dans les lieux où il devait passer, il s'est servi de leur barque, de leurs capacités de pêcheurs… Il a testé les dispositions de leur cœur.
 
Le Seigneur a préparé du travail pour chacun de nous. Il y a des œuvres qui sont déjà en attente, spécialement pour vous. L'apôtre Paul déclare : Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2 : 10).
 
C'est à nous à découvrir les œuvres préparées. Jésus dit à ses disciples :
Levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Jean 4 : 35  Détachez vos regards de votre petit monde personnel et regardez ailleurs, vers les autres, vous découvrirez des champs de travail. Le Seigneur est heureux quand il nous voit au travail pour lui ; ses œuvres sont si variées, elles sont toujours à notre portée, pas loin de nous, sous nos yeux, à la mesure de nos capacités.
 
Jésus aime parler avec ses amis
Si vous voulez aller plus loin dans la connaissance de Dieu, ce sera dans ces liens d'amitiés. Parce que le Seigneur nous parle comme à des amis, il nous a fait connaître ce qui nous attend dans la gloire éternelle, il nous a dit qu'il reviendrait, il nous a parlé des temps difficiles, des signes qui précéderaient son avènement. Je vous ai appelé amis parce que je vous ai fait connaître ce que j'ai appris du Père. Quand on a un ami, c'est un plaisir de parler avec lui. Des personnes sont étonnées quand on leur dit que Dieu nous a parlé ; pour leur part, elles n'entendent rien de la part du Seigneur. Jésus a parlé de la grandeur de Dieu à ses disciples. Les brebis entendent sa voix… elles connaissent sa voix dit Jésus (Jean 10 : 3, 4.) Le Seigneur parle tantôt d'une manière, tantôt d'une autre. Lorsque nous lisons Sa Parole, celle-ci devient vivante, elle semble s'adresser à nous directement. Jésus se sert de la Parole écrite de Dieu pour nous conseiller, nous consoler. Certains ont des Bibles bien usagées, des textes

soulignés. Pourquoi ? Y a-t-il des versets plus importants que d'autres ? Toutes les paroles de la Bible ont une valeur éternelle ! Mais le Seigneur a fait entendre sa voix par un verset, c'était une consolation personnelle, une direction à prendre, un conseil approprié aux circonstances, une révélation de la grandeur de Dieu, un puissant encouragement. Oui, Jésus parle à ses amis pour leur bien, il ne les oublie pas, il connaît parfaitement le chemin par lequel ils passent, et il sait comment les accompagner sur ce chemin.
 
Entretenir l'amitié de Jésus.
Qui suis-je pour entendre Jésus me dire qu'il a ait de moi son ami ? Cette pensée nous gardera dans la plus grande humilité et dans une profonde reconnaissance. Je n'ai rien fait pour mériter cette amitié, c'est une grâce de Dieu. A cause de cette amitié, je lui suis reconnaissant et je veux rester à l'écoute de Jésus pour mieux lui obéir, pour le servir avec plus de dévouement et de consécration. Je veux le retrouver le plus souvent possible pour recevoir ses conseils et son aide.
 
Merci Jésus pour ton sacrifice à la Croix qui a permis cette amitié.  
Par Edouard Kowalski 

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