Chantons !

JE CHANTERAI LES BONTES DU SEIGNEUR

Chantez la gloire de son nom; louez-le, et lui rendez gloire!… Toute la terre se prosternera devant toi; elle chantera en ton honneur, elle chantera ton nom. Psaume 66 :2,4

Le christianisme, tout comme le judaïsme, est une foi qui chante. Les Psaumes comportent un si grand nombre de références à la musique et au chant que  qu'on les a appelés «recueils de chants» d'Israël.

En réalité, le mot «Psaume» signifie «chant», à l'origine un chant accompagné d'un psaltérion, un instrument à corde ancien. Le chant de Psaumes revêtit une grande importance dès les origines du christianisme, surtout pour l'expression de l'allégresse pure et de la joie qu'éprouvaient les chrétiens : «Quelqu'un parmi vous est-il dans la joie ? Qu'il chante des cantiques» Jacques 5 :13.

Toutes les périodes de renouveau dans l'histoire chrétienne ont connu un regain d'intérêt pour le chant des croyants. Pendant les époques de déclin spirituel au moyen âge, les moines ont veillé à préserver les Psaumes et dans l'écriture et dans le chant. On connaît bien l'œuvre de Martin Luther dans ce domaine : «C'est un rempart que notre Dieu…»  Au cours de la Réforme en Écosse, les Psaumes, sous forme de paraphrase rythmique, alimentèrent  la vigueur de la foi écossaise.

Rappelons-nous : Le roi David, auteur d'un si grand nombre de Psaumes, était lui-même chanteur et harpiste. L'un des premiers portraits de David que brosse la Bible nous le présente en train de jouer et de chanter devant le roi Saül pour calmer les tourments de ce dernier. 1 Samuel 16 :23. Nous pouvons très bien imaginer les accès de délire de Saül cesser quand il entendait des couplets aussi rassurants que : «Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie… Je ne crains rien. Que peuvent me faire les hommes ?» Psaume 56 :3-4.

Une grande partie du pouvoir du chant tient au fait qu'il s'agit de l'expression magnifique de la dévotion à Dieu, tant de la part de l'adorateur seul dans l'intimité de la prière, ou au travail, ou encore en voiture, que de la congrégation rassemblée pour l'adoration publique. On ne saurait exprimer de sons plus expressifs que dans le chant ! Celui-ci libère la joie et la reconnaissance contenues que nous éprouvons devant la grâce et la bonté de Dieu. Ainsi chante le psalmiste : «Et moi, je chanterai ta force ; dès le matin, je célèbrerai ta bonté»

Par le chant, nous pouvons aussi nous enseigner et nous exhorter les uns les autres. «Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez au contraire, remplis par l'Esprit ; entretenez-vous par des Psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur». Éphésiens 5 :18-19.

Vous prétendez ne pas avoir une bonne voix ? Vous ne connaissez pas la musique ? Il y a un remède, mais jamais en dehors du chant ! Rappelez-vous que Dieu aime votre voix et, même si vous n'avez pas appris à utiliser un diapason, essayez de chanter !
Vous portez avec vous l'instrument le plus important pour le chant : votre cœur. Faites de la musique en lui et avec lui.

Ainsi, d'un même cœur et d'une seule voix, vous célébrerez la gloire du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Romains 15 :7

Nous avons parfois l'impression que notre cœur va éclater de joie et de reconnaissance pour tes dons et ta grâce, Ô Seigneur !  Merci de nous permettre d'exprimer tout ceci  par le chant et merci pour tout ceux qui peuvent  nous inspirer avec la musique.


CHANTER «CONTRE» LA NUIT 

«Dans mon trouble, je ne puis parler. Je pense aux jours anciens, aux années d'autrefois. Je pense à mes cantiques pendant la nuit». Psaume 77 :5-7

Nous avons vu dans le dernier chapitre comment le chant était la traduction joyeuse de la louange et de la reconnaissance. Poursuivant notre réflexion sur le chant, voyons maintenant le chant dans un contexte moins heureux. Nous avons déjà dit que la louange ne vaut pas seulement pour nos «moments heureux» mais aussi pour les temps de tristesse. A partir des exemples de la sagesse de David et des Psaumes, nous sommes invités à pénétrer dans la puissance d'une curieuse forteresse. Dans le passage cité plus haut , l'adorateur chante  même lorsqu'il est dans un trouble  tel qu'il ne peut parler.

«Mais pour chanter, ne faut-il pas parler ?» demandera peut être quelqu'un. La réponse nous rappelle l'étrange pouvoir du chant.

Fondamentalement, le chant provient d'uns source différente de celle de la parole. Les psychologues disent parfois que la musique émane du «cerveau droit». Cela ne signifie nullement  qu'il y ai deux cerveaux. Mais il est vrai que pendant le chant, l'onde d'activité cérébrale passe dans l'hémisphère droit du cerveau, alors que le siège du langage raisonné se situe plus naturellement dans l'hémisphère gauche.

L'une des plus grandes bénédictions de Dieu est que l'hémisphère droit du cerveau est également le siège de la plupart de nos sentiments, et tous ces sentiments ne sont pas toujours au point fort. Comme Dieu est bon de placer un baume calmant à la douleur tel que le chant à coté de la tristesse, aussi bien que de notre joie. Ainsi, le psalmiste peut également affirmer à la fois «Le jour , l'Éternel m'accordait sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges - j'adressais une prière au Dieu de ma vie» Psaume 42 :8

La musique séculière nous fournit de nombreux exemples de chant «contre» la nuit. Tout un style musical, le «Blues», est populaire auprès d'un grand nombre de personnes parce qu'il aide à affronter la tristesse par le chant, qu'il permet d'accepter que nous soyons «en bas.» Le «Blues» maintient cette disposition tout au long de son schéma musical. Il a le pouvoir mystérieux d'écarter la tristesse et de faire en sorte que nous nous sentions mieux. Comme nous le rappelle l'air profane «Song Sung Blue», mettre nos chagrins en musique nous rend souvent capable de les exorciser par le chant.

C'est là une partie du pouvoir de la musique au cours de services funèbres. Constatation paradoxale, un cantique funèbre noble n'accentue pas forcément la tristesse, il a aussi la capacité de réconforter et de guérir. Il est sage que des chrétiens souhaitent des chants d'assemblées lors de services funèbres. C'est le moment pour tous ceux qui ont subi la perte d'un être cher de s'exprimer par la musique, et pas seulement l'organiste ou des chanteurs particuliers.

Encore un mot sur le chant et la tristesse : il s'agit là d'une ressource pour la personne qui souffre et non d'un pansement que quelqu'un d'autre appliquerait. Proverbe 25 :20 déclare avec sagesse :«Ôter son vêtement dans un jour froid, répandre du vinaigre sur du nitre, c'est dire des chansons à un cœur attristé.»  En d'autres termes , le conseil : «Prenez courage et chantez !» n'est pas d'une grande aide. Bien au contraire. La capacité de chanter «contre» la nuit est une chose que l'être humain en tant qu'individu peut recevoir comme un don de la part de celui qui nous donne des chants pendant la nuit.

Nous te louons, notre Père, car tu es un Dieu qui a le pouvoir de nous donner un chant, pas seulement lorsque nous avons envie de chanter, mais même dans les nuits sombres de l'âme. Aide nous à chanter au diapason avec toi ! Amen. Jack Hayford

Que la parole du Christ habite en vous richement, en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l'un l'autre; et par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantez de vos cœurs à Dieu dans un esprit de grâce. Colossiens 3 v.16

"CHANTEZ DE VOS COEURS À DIEU"

Le chant est un merveilleux cadeau de notre Créateur qui nous permet de lui exprimer notre reconnaissance et notre louange dans un élan de tout notre être. En effet, notre esprit est engagé dans les paroles, notre âme par la musique et notre corps par la voix. Lorsque nous chantons en groupe, une nouvelle dimension vient s'ajouter: la joie d'accomplir quelque chose en commun et d'être à l'unisson avec nos frères et sœurs.

De tout temps, le chant a été un moyen d'expression pour les fidèles, depuis le cantique de la délivrance du peuple d'Israël de l'autre côté de la Mer Rouge (Ex. 15), en passant par le cantique d'Anne (1 Sam. 2) et les psaumes de David.

Les psaumes expriment nos sentiments les plus divers (joie, doute, foi, espérance dans l'épreuve, tristesse, etc.) à l'occasion des circonstances que nous traversons.

Les cantiques spirituels rappellent les vérités de la Bible comme celles du retour du Seigneur, de l'accomplissement certain des promesses de Dieu, des conséquences merveilleuses de l'œuvre de Jésus Christ.

Les hymnes s'adressent directement à Dieu, au Père comme au Fils, pour l'adoration, la louange ou la reconnaissance, comme celui qui est tiré des paroles de Jean: "A celui qui nous aime ..." (Apo. 1 v.5-6).

Le chant est un bon moyen de nous détourner de pensées mauvaises ou tout simplement sans intérêt; c'est ainsi qu'il y a bien longtemps un croyant déclarait que: "chanter un cantique chasse le diable".

L'écoute d'enregistrements ont trop souvent remplacé le chant personnel. Apprendre les paroles demande aussi un effort. C'est pourquoi encourageons-nous à chanter individuellement, en famille et entre frères et sœurs. Chantons donc davantage, pas seulement de la voix et encore moins du bout des lèvres, mais vraiment de notre cœur à Dieu. (Plaire à Dieu)

MAIS NUL NE DIT: OÙ EST DIEU, MON CRÉATEUR, QUI INSPIRE DES CHANTS
D'ALLÉGRESSE PENDANT LA NUIT, {JOB 35:10}

Tout homme peut chanter le jour. Lorsque la coupe est pleine, l'homme en tire l'inspiration. Quand la richesse coule en abondance autour de lui, tout homme peut louer le Dieu qui donne une moisson abondante ou envoie vers sa demeure un navire lourdement chargé. Il est assez facile pour une harpe éolienne d'émettre de la musique quand les vents soufflent; la difficulté est d'exprimer cette musique lorsqu'il n'y a aucun souffle de vent. Il est facile de chanter quand nous pouvons lire les notes à la lumière du jour; mais il est plus habile celui qui chante quand il n'y a pas la moindre lumière: celui qui chante de mémoire.

Nul homme ne peut de lui-même créer de chant d'allégresse pendant la nuit; il peut essayer, mais il découvrira qu'un chant de la nuit doit être divinement inspiré. Que toutes choses aillent bien, et je peux alors composer des chants, les façonnant d'après les fleurs qui poussent sur mon sentier; mais mettez-moi dans un désert, là où ne pousse aucune verdure, et avec quoi pourrai-je tisser un cantique de louange à Dieu ? Comment est-ce qu'un homme mortel fera une couronne pour le Seigneur là où il n'y a aucun bijou ?

Permettez à ma voix d'être claire, et à tout mon corps d'être rempli de santé, et je peux alors chanter la louange de Dieu; mais si ma langue est paralysée, si je suis couché sur un lit de douleur, comment pourrai-je alors faire monter mes louanges vers Dieu, si ce n'est lui-même qui ne m'inspire le chant ? Non, il n'est pas dans le pouvoir de l'homme de chanter quand tout lui est contraire, à moins qu'une braise de l'autel ne touche sa lèvre.

C'était une chanson divine, qu'Habakuk a chanté, quand dans la nuit il a dit: "Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l'olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture, les brebis disparaîtront du pâturage, et il n'y aura plus de boeufs dans les étables. Toutefois je veux me réjouir en l'Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut".

Alors, puisque notre Créateur donne des chants dans la nuit, attendons-nous à lui pour sa musique.  O toi, le musicien principal, ne nous laisse pas sans voix parce que la détresse est sur nous, mais ouvre nos lèvres pour une mélodie d'actions de grâces.

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