Présentation d'enfants

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Dans la loi de Moïse, il était écrit que tout enfant premier-né de sexe masculin devait être présenté au Seigneur au Temple 40 jours après sa naissance, et que la mère devait se purifier en même temps. Pour respecter la loi, les parents venaient au Temple offrir un sacrifice, un agneau ou, pour les plus pauvres un couple de tourterelles. Joseph et Marie sont donc montés au temple de Jérusalem pour aller présenter Jésus au Seigneur.

Le fait que Marie ait offert deux jeunes pigeons témoigne de la pauvreté dans laquelle Jésus est né !

Pourquoi 40 jours après la naissance ? il fallait donner le temps à la mère de se remettre de l'accouchement et au bébé d'être un peu plus fort pour sortir. Les Juifs donnant une signification symbolique aux chiffres, le chiffre 40 symbolise une période assez longue et quelque chose qui est complet (Jésus reste 40 jours au désert, l'Ascension de Jésus a lieu 40 jours après Pâques, etc.) 


A l'exemple de Marie et Joseph, encore aujourd'hui une présentation d'enfant représente beaucoup pour des parents chrétiens, elle n'est pas une formalité, mais une expression de reconnaissance. Ni l'eau du baptême, ni la présentation ne changent la relation entre Dieu et l'enfant. Mais un jour, lorsqu'il aura l'âge de pouvoir choisir pour lui-même, il pourra

répondre à l'appel du Seigneur.


" Si nous éprouvons le besoin de demander le secours de Dieu dans les circonstances ordinaires de la vie, combien plus lorsqu'un enfant nous a été confié et que nous nous trouvons devant la tâche si grande et si difficile de le diriger dans la voie du Seigneur pendant sa vie jusqu'à l'âge adulte. Quels sont les parents qui ne sentent pas dans ces moments là, leurs faiblesses et le besoin de demander à Dieu forces et direction ?


Parents et communauté redécouvrent en cette occasion la dignité de la vie, notre fonction de gestionnaires et non de propriétaires vis-à-vis de nos enfants, et les obligations qui découlent pour les uns et les autres. Les apôtres recommandent aux parents et à l'Eglise (qui là joue aussi un rôle de famille) de prendre soin de ceux qui leur sont confiés (1 Timothée 5.8) ; et si quelqu'un n'a pas soin des siens, il est pire qu'un incroyant. Les enfants, à cause de leur vulnérabilité et de leur fragilité demandent des soins attentifs.


De plus nous avons un exemple précieux dans le fait que le Seigneur Jésus a reçu les petits enfants, leur a imposé les mains et les a bénis. Ne recevra-t-il pas aussi les petits que nous lui présentons, n'exaucera-t-il pas nos prières en les comblant de sa bénédiction ?.....


.... Lorsque nous présentons un enfant à Dieu,

- Nous lui demandons de faire pour cet enfant ce que Jésus a fait pour les enfants autrefois, à savoir leur manifester son amour et les bénir

- Nous rappelons aux parents l'engagement pris au moment du mariage vis-à-vis des enfants à naître, l'importance de la Parole de Dieu dans leur éducation, leur besoin d'être secourus dans cette tâche ardue, leur rôle de formateurs et non de propriétaires, pour éviter une relation fusionnelle avec leurs enfants, source de confusion plus tard

- Nous demandons à l'assemblée de se joindre à la prière d'intercession en faveur de l'enfant et de ses parents et d'assumer son rôle de famille spirituelle en particulier par l'accueil, le conseil et l'exemple." François-Jean Martin


Au moment d'une présentation d'enfant au Seigneur, les membres de l'église locale présents prient pour la protection de cet enfant, pour demander l'assistance du Saint-Esprit aux les parents pour l'éducation de leurs enfants et afin qu'un jour cet enfant dise "oui " à Jésus-Christ pour placer pour toujours sa confiance en son Sauveur.

En effet, tout homme est invité à recevoir Christ dans son coeur. la Bible appelle cela la nouvelle naissance et nous rappelle qu'elle est la conséquence d'une démarche personnelle.


Le sens d'une présentation est donc que, parents, membres de l'église locale et responsables remettent officiellement au Seigneur la vie d'un enfant. Ils disent ensemble : nous te le confions et te demandons de le bénir de ta bénédiction.


La présentation est un acte public de gratitude et de reconnaissance envers Dieu qui confie l'enfant aux parents.

Exprimé ou non, devrait avoir lieu l'engagement des parents d'instruire l'enfant dans la connaissance de Dieu et de sa Parole, et de faire ce qui est dans leur pouvoir pour que l'enfant devienne un jour enfant de Dieu par la nouvelle naissance.

L'engagement de l'église, au moins tacite, est aussi nécessaire. Elle accueille l'enfant et sera prête, le moment voulue à l'entourer et à l'enseigner, aidant ainsi les parents à assumer leurs responsabilités dans le domaine spirituel et moral. "


- Je mènerai l'enfant, afin qu'il soit présenté devant le Seigneur. (1Samuel 1:22)

- Joseph et Marie portèrent Jésus à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, (Luc 2:22)

- On  amena des petits enfants à Jésus, afin  qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus leur dit: laissez venir à  moi les petits enfants et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

Puis il les prit dans ses bras et les bénit, en leur imposant les mains. (Marc 10:13)


- Celui qui révère l'Éternel possède une solide assurance, et il sera un refuge pour  ses enfants. (Proverbe 14:26)

- Éternel, ton amour est là depuis toujours et durera toujours pour ceux qui te révèrent. Ta loyauté  demeure à l'égard des enfants de leurs  enfants. (Psaumes 103:17)


Foi et réalisme

"...Nous souhaitons que nos enfants reçoivent une éducation chrétienne. En tant que parents croyants, nous devons prévoir où iraient nos enfants si nous venions à disparaître. En effet, dans ce cas, l'Etat les prend en charge et la D.A.S.S. les place, soit dans un orphelinat, soit auprès de familles d'accueil dont les valeurs ne sont pas obligatoirement les nôtres. De plus, deux enfants d'une même famille peuvent être placés dans des familles différentes.


La loi française offre une possibilité : la rédaction de lettres manuscrites, écrites par le père et par la mère, indiquant une ou plusieurs familles qu'ils voudraient voir accueillir leurs enfants en cas de décès commun des deux. Il faut veiller à ce que tous les termes soient analogues dans les deux lettres. Un notaire peut aider dans cette démarche. Il faut aussi éviter de ne nommer comme familles d'accueil que les grands-parents des enfants, car s'ils sont âgés, la D.A.S.S. peut s'opposer à cette demande." François-Jean Martin